Dessinateur : Guillaume Sorel
Scénariste : Laurent Seksik
Éditeur : Casterman
Date de parution : 2012
Je n’ai pas lu le livre de Laurent Seksik et n’en éprouve ni le besoin ni l’envie, cette BD étant, à mon sens, suffisamment complète et explicite.
Je suis une grande lectrice de Stefan Zweig, alors, inévitablement, cette BD était faite pour moi. J’avais aussi beaucoup apprécié les illustrations de Guillaume Sorel dans Le Horla… Tout est dit.
J’ai toujours un peu de mal à parler d’une BD… En fait, je crois que ce que j’apprécie dans ce genre littéraire c’est le côté elliptique. On ne voit que l’essentiel, ce qui doit être dit, et au lecteur de reconstruire (ou pas) le reste.
Ici, on entre dans la vie privée d’un auteur talentueux et torturé. Le dessin nous aide à comprendre ce que Zweig ressent, ses doutes, son malaise et ses non-dits. On connaît la fin mais on aime à comprendre le cheminement qui a conduit à cet acte ultime. Et on est bouleversé.
Je crois que je vais continuer à explorer le monde de Guillaume Sorel… proposez-moi des titres à lire absolument !
Noukette l’a lu.