Si on parlait de la sécheresse intime ?
Il est des sujets tabous qu’on n’ose pas aborder. La sécheresse intime est de ceux-là. On parle déjà fort peu de la ménopause, qui concerne pourtant 11,5 millions de femmes en France, mais cela, ce sera l'objet d’un autre article de ce blog.Les laboratoires Bayer ont décidé de se pencher sur ce thème et ont mené une enquête avec l’institut de sondage Ifop*, et organisé une conférence pour communiquer ces résultats. Seniormaispastrop y était.
Il ressort de cette enquête que 41 % des femmes n’en parlent pas à leur médecin ou gynécologue, et 35 % n’en parlent même pas à leur conjoint. Cet inconfort pèse pourtant sur le quotidien de la vie sexuelle. C’est le moment de lever le voile sur ce sujet tabou.
Trouble de la ménopause
La sécheresse intime, c’est une des conséquences de la ménopause et de la péri-ménopause, mais pas seulement. Ce sont les fluctuations hormonales qui sont responsables de cet inconfort à certaines périodes de la vie, comme la grossesse ou l’allaitement et peut donc concerner des femmes plus jeunes.
Ce phénomène de sécheresse intime perturbe la vie sexuelle et peut avoir un effet sur la libido et par là même sur le bien-être et l’estime de soi. 68 % des femmes ont diminué la fréquence de leurs rapports sexuels à cause de leur problème de sécheresse intime, et 17 % avouent même avoir stoppé tout rapport pour cette raison.
Pourtant, près d’une femme sur deux ne fait rien pour se soulager. Ce n’est donc pas un « détail » et nécessite qu’on s’en occupe.
La sécheresse intime est quasi inéluctable puisque 85 % des femmes ménopausées en souffrent, c’est une des conséquences du vieillissement. La peau se fragilise, devient plus fine, plus sèche et plus irritable et on constate un ralentissement des sécrétions naturelles. On peut ressentir de l’inconfort au quotidien comme des démangeaisons, brûlures ou des douleurs lors des rapports sexuels.
La lubrification se fait moins bien. Les rapports deviennent plus douloureux, on les évite. Les muqueuses perdent l’habitude de se lubrifier, provoquant une plus grande sécheresse et c’est un cercle vicieux, comme l’explique le Dr Odile Bagot, gynécologue et auteur du blog MamGyneco.
On n’en parle pas, c’est un fait. Pourtant, il existe des solutions.
Les laboratoires Bayer ont conçu deux de produits spécifiques dans leur gamme Hydralin pour remédier à l’inconfort spécifique de la sécheresse intime.
- Un soin nettoyant quotidien et hydratant qui respecte la fragilité des muqueuses
- Un lubrifiant pour les moments plus intimes
Ils contiennent du camélia japonica, connu pour ses propriétés durablement adoucissantes et hydratantes. Ces deux produits sont anallergiques, haute tolérance et sans paraben.
Le packaging explique clairement l’utilité des produits afin que les femmes puissent choisir par elles même, puisqu’elles sont 95 % à ne pas oser en parler à leur pharmacien, qui est pourtant à un professionnel de santé dédié aux conseils et reconnu comme tel.
Une campagne d’information est prévue dans la presse en avril et le site questionsintimes.com répond à beaucoup de questions. Bravo aux Laboratoires Bayer pour cette initiative qui peut libérer la parole des femmes sur ce sujet délicat.
En savoir plus sur la ménopause
La ménopause survient en moyenne vers 52 ans. Cliniquement, c’est l’arrêt des règles pendant une année complète. Elle est précédée de la péri ménopause, période de règles irrégulières et d’apparition des premiers troubles associés à la ménopause : insomnie, irritabilité, prise de poids, bouffées de chaleur. Une étape que vivent toutes les femmes, et qui signe l’arrêt de leur capacité à procréer, mais pas la fin de leur vie sexuelle. Un grand silence entoure ce phénomène. Les femmes consultent en générale pour des bouffées de chaleur, mais ne parlent pas de leur problème de sécheresse intime et comme le dit le Dr Odile Bagot, c’est au hasard de la conversation que cette question est abordée lors de la consultation de gynécologie.*Etude Ifop/Bayer HealthCare : L’impact des problèmes de sécheresse intime sur la vie sexuelle des Françaises en phase de péri-ménopause et de ménopause. Février 2015. Enquête réalisées sur un échantillon représentatif de 1402 Françaises (45-60 ans dont 685 sont en ménopause ou péri-ménopause). Credit photo : fotolia© tsach