De qui parle-t-on ? :
Groupe Américain, actif depuis 2009, composé de Rob Grote, Connor Jacobus, Pat Cassidy et Braden Lawrence.
De quoi parle-t-on ? :
Rock tonitruant au son un peu Garage qui n’est pas sans rappeler le travail des Américains de Cold war kids sur leur premier et meilleur album Robbers and cowards.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Un rythme pas toujours très élevé mais une intensité, notamment dans la deuxième partie des morceaux, qui force le mouvement.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Cet opus contient un nombre conséquent de standards rock capables de secouer les foules.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Quelques belles mélodies, Surburban smell ou 6AM, des tubes, Peaches ou Sing the song, mais aussi quelques brulots un peu noisy qui peuvent effrayer l’auditeur lambda.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Garage rock, oui, mais aseptisé. On est loin des productions bruitistes inhérentes au genre. Pas de problème pour le format compressé.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
Les groupes Anglais ou Américains qui débitent du bon rock à longueurs d’albums sont légions. Malheureusement, la musique est souvent une resucée bien foutue des légendes du rock ou des petits copains qui ont fait sensation précédemment. Alors comment savoir si tel ou tel est différent et qu’il amène cette petite étincelle qui le rend un petit peu plus original ?
Au premier abord, les Districts se fondent plutôt dans la masse des combos à fort potentiel mais sans grande originalité. Inconsciemment on persiste malgré tout à écouter A flourish and a spoil, la filiation avec les Cold war kids des débuts sautent aux yeux mais au bout de quelques auditions s’insinue l’idée que cet opus n’est pas qu’un simple plagiat et est en définitive pas si mal. Du rock à guitares comme on l’aime, des ambiances très différentes comme le rock endiablé de 4th and roebling, le très grand public Peaches, le folk de Suburban smell ou Young blood, sorte de Bohemian rhapsody du Garage rock, rendent cette production finalement très alléchante.
Le très beau et très dépouillé dernier titre, 6AM, semble nous imposer un rendez-vous pour l’avenir. Si les Districts continuent à distiller ce rock lumineux et enflammé, gageons que nous répondrons tous à cet appel par l’affirmative.