Quatrième de Couverture
Elle s’appelle Ombe, est lycéenne à Paris et adore la moto. Elle a aussi l’incroyable pouvoir d’être incassable ou presque. C’est pourquoi L’Association l’a recrutée comme agent stagiaire. Une stagiaire de choc, qui fait des débuts remarqués en explosant une bande de gobelins devant tous ses camarades de classe. Le problème ? La discrétion est une obligation absolue au sein de L’Association, comme le lui rappelle Walter, son directeur. Et à force de foncer tête baissée, Ombe l’incassable risque fort de comprendre ce que « ou presque » veut dire.
Mon avis
Ce tome met en avant Ombe, autre personnage membre de la mystérieuse Association. On l’avait brièvement rencontrée dans le premier tome et c’est avec un grand plaisir que j’ai suivi ses aventures dans ce tome. Comme pour le premier ouvrage, on suit le personnage au cours de deux de ses missions tout en découvrant peu à peu son quotidien et son caractère.
On en apprend un peu plus sur l’Association et, surtout, sur l’hétérogénéité de ses membres. Ombe, contrairement à Jasper, n’est pas une experte en magie. Sa spécialité est le terrain et, en particulier, le corps à corps. Dotée d’une capacité à être quasiment « incassable », il lui en faut beaucoup pour être mise à terre.
Son caractère est à l’exact opposé de celui de Jasper : sûre d’elle, peu encline à aller vers les autres, Ombe sait ce qu’elle veut et ne veut pas (ou semble au moins le savoir). Je ne saurais avoir de préférence pour l’un ou l’autre des personnages tant ils sont différents et ils n’apportent pas les mêmes choses aux lecteurs.
Pour faire bref sur l’histoire, là encore, on est face à une trame très intéressante et recherchée, bien plus complexe que ce qu’on pourrait croire. Le lien est fait avec le premier tome, les histoires évoluant en simultanée et on récupère les passages qu’il nous manquait pour assembler tous les morceaux du puzzle. Les informations que l’on grappille peu à peu du monde des anormaux sont un délice !
Retrouver la plume directe et efficace de Pierre Bottero a été d’un grand plaisir et, comme pour les personnages, il m’est impossible de choisir entre ses écrits et ceux d’Erik l’Homme pour cette saga. Les deux plumes se complètent parfaitement, tout comme Ombe et Jasper.
Cet avis est bref mais il n’a pas besoin de plus : trop en dire serait tout raconter et continuer à dire que j’ai aimé n’est pas utile.