

Le début du film me laissait espérer découvrir une version nouvelle et différente autour d'un jeune ayant le talent de Ripley car beaucoup de faits et de personnages renvoient à ce roman. Mais ni le physique du personnage incarné par Pierre Niney, ni le psychisme du jeune auteur en mal d'inspiration mais éperdûment amoureux ne cadrent avec l’œuvre de cette auteure ; il ne reste plus alors qu'une histoire peu crédible . Matt Damon avait su avec un brio extraordinaire nous rendre plausible son aptitude à la fois physique et psychologique à changer d'identité et à se débarrasser seul du cadavre d'un témoin gênant - les deux personnages de Stanislas et de Freddie sont quasi du copier-coller .
Déception donc mais cette attente n'était peut-être pas du tout en rapport avec le thème que souhaitait traiter le réalisateur, alors que les spectateurs l'ont relié avec The Words qui parlait aussi d'une appropriation d'identité, bien littéraire cette fois, mais que je n'ai pas vu .