Le traitement futur de l’obésité pourrait passer par des probiotiques programmés pour produire et délivrer, dans l’intestin, des molécules qui inhibent l’appétit.
Les relations entre le microbiote intestinal et l’obésité font l’objet de bien des recherches, mais cette fois, il s’agit d’utiliser des probiotiques génétiquement modifiés pour délivrer, au cœur de l’appareil digestif, des molécules capables de réduire fortement l’appétit, et de protéger de l’obésité même en présence d’une alimentation grasse. C’est une nouvelle piste présentée au meeting annuel de la American Chemical Society.
Les chercheurs de la Vanderbilt University ont modifié un gène d’une souche de probiotique pour qu’il produise des N-acetyl-phosphatidylethanolamines (NAPEs), substances normalement produites dans l’intestin après un repas et qui sont rapidement converties en N-acetyl-éthalonamines (NAEs) qui inhibent l’appétit. Le probiotique a été administré par l’eau de boisson à des souris prédisposées à développer obésité et diabète lorsqu’elles sont exposées à un régime riche en graisses.
Souris plus minces
Référence : 249th National Meeting & Exposition of the American Chemical Society (ACS), Denver, 22 mars 2015
Source : Food in action, Nicolas Guggenbühl, diététicien-nutritionniste
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