Wild River, de Roger Seiter et Vincent Wagner (Long Bec)
Pour ce premier samedi du mois d’avril, Case Départ vous propose sa belle sélection de la semaine. En vous ouvrant sa bibliothèque, le blog met en lumière de très bonnes bandes dessinées. Nous passons au crible, les albums suivants : Le magistral roman graphique de Scott McCloud : Le sculpteur, les cinq derniers jours de la vie d’Emmett Till : un album poignant d’Arnaud Floc’h sur la ségrégation aux Etats-Unis, Un amour exemplaire : les souvenirs d’enfance du romancier Daniel Pennac mis en image par Florence Cestac, quatre histoires surréalistes dans Je n’ai rien oublié, Mettez des mots sur votre colère : un photographe américain qui part à la rencontre d’enfants-travailleurs, le second volume de l’excellent manga Pandemonium, la réédition en intégrale de Wild River de Seiter & Wagner, le premier volume de Southern bastards, le premier volet du manga Kill la kill, le dix-neuvième tome des aventures des P’tits Diables, Moi non plus : un petit roman graphique sur une rupture amoureuse, deux mangas de la série Monster Hunter, Under the blue sky : un album pour public averti et Le couvent infernal : un album pour adulte. Bonnes lectures.
Le sculpteur
Attention futur chef-d’œuvre ! Scott McCloud revisite le mythe faustien dans son formidable roman graphique : Le sculpteur, mettant en scène David, un artiste au bord de l’abîme, passant un pacte avec le Diable. Sa vie en contrepartie de mains hyper-créatrices.
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- Le sculpteur
- Auteur : Scott McCloud
- Editeur : Rue de Sèvres
- Prix : 25€
- Sortie : 18 mars 2015
Emmett Till
derniers jours d’une courte vie
Résumé de l’éditeur :
De nos jours, un homme blanc, jeune journaliste, questionne un vieux musicien noir. En fait il s’intéresse assez peu au blues : il voudrait savoir quels ont été – 60 ans plus tôt – les liens du musicien (alors âgé de treize ans), avec Emmett Till. Et le bluesman, non sans émotion, accepte de parler, et de remonter le temps…
… Quand Emmett Till, jeune adolescent noir de quatorze ans venu de Chicago passer ses vacances chez Moïse son grand-oncle, descend le 24 août 1955 du train en gare de Money dans le Mississippi, il ne sait pas encore qu’il va vivre les cinq derniers jours de sa courte vie.
Il aura eu la malchance de pénétrer dans une épicerie réservée aux Blancs et de se comporter de « manière provocante » vis-à-vis de Carolyn, épouse de l’épicier, Roy Bryant.
Mis au courant de « l’affront », Roy, accompagné de son demi-frère Milan, part dans une chasse à l’homme qui finira tragiquement. Après avoir kidnappé Emmett, ils le tortureront avant de le jeter dans l’eau de la rivière. Ils seront plus tard acquittés et se vanteront de leur « exploit » dans la presse.
Pour conter cette existence éphémère, il met en scène un journaliste spécialiste de musique (qui souhaite surtout en connaître plus sur cette affaire) et l’un des fils de Moïse (un cousin d’Emmett). Alors que le jeune adolescent incarnait la joie de vivre, la bonne humeur, sa fin tragique tranche avec ce côté humain et très affable. Naïf, il ne connaissait pas les difficultés des noirs du Sud ; il arrivait de Chicago au Nord des Etats-Unis, plus prompt à l’égalité entre les hommes (en apparence).
De musique et de blues, il en est peu question mais plutôt de questions en suspens sur le racisme, la ségrégation : Comment une jeune nation ayant une constitution démocratique depuis 1787 a-t-elle pu dériver comme cela jusqu’à l’extrême ? De 1619 et l’arrivée des premiers esclaves à 1883 et les lois de ségrégation, appelées Jim Crow Laws.
Pour comprendre au mieux cette période et contextualiser l’album soutenu par Amnesty International, un dossier de cinq pages est adossé au récit. Signé Chantal Lévy, il propose des photos, l’histoire d’Emmett Till, un repère chronologique et une bibliographie.
Emmett Till : reste son sourire, sa faconde. Un symbole fort de ces années de plomb américain. La même année que Rosa Parks et les débuts de la lutte de Martin Luther King.
- Emmett Till, derniers jours d’une courte vie
- Auteur : Arnaud Floc’h
- Editeur : Sarbacane
- Prix : 19.50€
- Sortie : 01 avril 2015
Un amour exemplaire
Résumé de l’éditeur :
Quand il était gosse, Daniel Pennac passait ses vacances à La Colle-sur-Loup, sur la Côte d’Azur. Soleil, figuiers et grande treille sous laquelle on joue à la pétanque. C’est là qu’avec son frère Bernard il fait la rencontre de Jean et Germaine : lui, grand chauve façon héron ; elle, maigre, rose et rieuse. Toujours de bonne humeur, ils intriguent avec leur joie de vivre. Pas d’enfants, pas de boulot, Jean et Germaine vivent un amour sans intermédiaire, un amour sédentaire, un amour exemplaire !
Et le petit Daniel, âgé d’une dizaine d’années, les aimait, adorait écouter leurs histoires farfelues. Ces personnes attachantes avait adopté le futur romancier comme le fils qu’ils n’avaient jamais eu. Ils ne s’encombraient de rien, étaient libres et profitaient au maximum de leur vie. Et c’est ce qui plaisait au petit garçon.
Il fallait toute la rondeur et l’amour des petites gens de Florence Cestac pour dessiner merveilleusement cet album. La lauréate du Grand Prix d’Angoulême en 2000 apporte son humour à cet amour (vraiment?) exemplaire, qui dura plus de 40 ans.
- Un amour exemplaire
- Scénariste : Daniel Pennac
- Dessinateur : Florence Cestac
- Editeur : Dargaud
- Prix : 14.99€
- Sortie : 01 avril 2015
Je n’ai rien oublié
– Rouge sang : Une famille de cinq personnes voient leur vie basculer le jour où s’écrasent mystérieusement des oies sauvages sur le toit de leur maison. Après la macabre découverte par les trois fils, les tuiles tachées de sang ne peuvent pas être nettoyées.
– Je n’ai rien oublié : Touché par le deuil de son père, un petit garçon s’enfuit dans une forêt. Caché derrière un rocher, il observe, terrifié, une étrange créature sortir d’un tronc d’arbre.
– Le tunnel : Un jeune homme se prélasse dans son bain lorsqu’un carreau de faïence tombe dans l’eau. Intrigué par la vision d’un homme minuscule dans le trou béant, il s’aventure dans ce dernier…
– Sarah et la petite graine : Un couple stérile de personnes âgées se voit offrir un grossesse inattendue. La vieille dame accouche d’une énorme graine qu’elle décide de planter dans son jardin.
Je n’ai rien oublié : Une belle petite surprise pour un auteur américain qui gagne a être connu en France.
- Je n’ai rien oublié
- Auteur : Ryan Andrews
- Editeur : Delcourt, collection Outsider
- Prix : 16.95€
- Sortie : 25 mars 2015
Mettez des mots sur votre colère
Résumé de l’éditeur :
Début des années 1900, aux États-Unis. Owen Brady, photographe, s’est spécialisé dans la prise d’instantanés représentant des portraits d’enfants. Ils ont tous en commun le fait de venir de milieux défavorisés et d’être, malgré leur âge, obligés de gagner leur vie. Soutenu par le National Child Labour Committee, voilà plus de quatre ans qu’il parcourt le pays dans le but de dénoncer le scandale de l’exploitation de ces jeunes travailleurs. Mais ce combat, il le livre aussi pour lui-même : Owen a été l’un de ces enfants. Ces cicatrices mal refermées ont fait de lui un écorché vif, en lutte contre toutes les formes d’injustices…
- Mettez des mots sur votre colère
- Auteur : Marc Malès
- Editeur : Glénat
- Prix : 25.50€
- Sortie : 11 mars 2015
Pandemonium
Afin de vous rafraîchir la mémoire, vous pouvez relire la chronique Case Départ du premier volume, ici.
Résumé de l’éditeur, tome 2 :
À son réveil, Zipher constate qu’il est loin d’être le bienvenu au village des difformes… Il entreprend donc de s’attirer la bienveillance des habitants, en espérant qu’ils finiront par accepter de ressusciter sa bien-aimée. En vain : ils persistent à affirmer qu’aucun d’entre eux ne possède ce pouvoir… Et à part Domika, tous souhaitent le voir repartir le plus vite possible !
C’est alors que le petit Brow, fasciné par les feux d’artifice que l’étranger tire chaque soir, dérobe une fusée, causant un gigantesque incendie ! Tandis que les villageois tentent de maîtriser le feu, Zipher se jette dans les flammes et parvient à sauver l’enfant, mais au prix de graves blessures… Cet acte va-t-il enfin jouer en sa faveur ?
Pandemonium : Un bel univers, un bon scénario et un graphisme formidable. Une réussite !
- Pandemonium, volume 2/2
- Auteur : Sho Shibamoto
- Editeur : Ki Oon
- Prix : 15€
- Sortie : 26 mars 2015
Wild river
Résumé de l’album :
Alors jeune soldat de l’armée américaine, Robert Frazer a participé à l’expédition des capitaines Lewis et Clark entre 1804 et 1806. Pour la première fois, un corps expéditionnaire américain remontait le Missouri, traversait les Rocheuses et descendait la Columbia jusqu’au Pacifique. A son retour, comme tous ses compagnons, il est récompensé par une donation en terres et par une généreuse rémunération. Une fois démobilisé, Robert Frazer s’installe avec sa famille dans une ferme située sur les rives de l’Osage River. En août 1810, Robert quitte sa ferme pour aller chercher son jeune frère James qui arrive de l’Est. Le voyage jusqu’à Saint-Charles va lui prendre une quinzaine de jours. A son retour, la ferme a été attaquée par des guerriers Crows ralliés à la toute récente révolte du chef shawnee Tecumseh. Les Crows ont laissé deux morts sur le terrain et ont enlevé Elisabeth, la jeune épouse de Frazer, ainsi que son fils Joshua, âgé de six ans. Robert Frazer va alors se lancer à la poursuite de la bande pour récupérer sa famille. Cette quête va l’amener à refaire le parcours de l’expédition de 1804, mais en affrontant des populations indiennes en pleine révolte et beaucoup plus dangereuses.
Le duo d’auteurs Seiter-Wagner a l’ habitude de travailler ensemble. Ils ont produit notamment : Mysteries (Casterman, 2006), Venise hantée (Emmanuel Proust, 2012), Sorcières (Long Bec, 2014) et L’or du Rhin (Long Bec, 2014).
Les multiples histoires dans l’histoire accroche le lecteur. La quête de Robert pour retrouver sa femme et son fils, mais aussi la vie dans les campements indiens, ainsi que la plongée dans la secte Babel.
- Wild river, l’intégrale
- Scénariste : Roger Seiter
- Dessinateur : Vincent Wagner
- Editeur : Long Bec
- Prix : 25€
- Sortie : 06 février 2015
Southern bastards
Résumé de l’éditeur :
De retour à Craw County, Earl Tubb n’a qu’une chose en tête : vider la maison du vieil oncle Buhl et repartir au plus vite de cette petite ville d’Alabama qu’il a quittée voilà 40 ans. Il suffira d’une altercation avec quelques locaux au diner du coin pour transformer ce séjour en descente aux enfers. Un enfer taillé sur mesure par Euless Boss, coach de l’équipe de football local et ennemi juré de feu le shérif Tubb, paternel d’Earl.
Le récit quasi authentique de Jason Aaron ne verse jamais dans le sordide ni le sanglant mais plutôt dans une violence larvée, exacerbée par l’inaction du nouveau shérif et la mainmise d’Euless Boss, le coach de l’équipe, cinq fois championne du comté. Accompagné d’hommes de main pas très intelligents, son fils Esaw fait la pluie et le beau temps sur la petite cité, entre pots de vin, intimidations et bagarres.
La ville de Craw County est aussi un personnage à part entière. Jason Aaron rêvait depuis quelques années de raconter une histoire se situant dans son Alabama natale, après les excellents albums (X-men ou Wolverine). En créant une ville du fin fond de nulle part, il installe une ambiance crasseuse, une cité repliée sur elle-même, sentant la consanguinité, gangrenée par quelques habitants crétins et mal dans leur peau.
En ce qui concerne la partie graphique, le trait vif et anguleux de Jason Latour participe à l’atmosphère de violence décuplée et par l’ambiance autarcique du village. Ce confinement conjugué aux bagarres imposent un rythme paradoxal ; à savoir lent et parfois hyper rapide. Les scènes du passé sont traitées en bichromie rouge et noire, ce qui renforce la dramaturgie et l’intensité de l’histoire.
Les éditions Urban comics proposent un prix de lancement à 10€ et le deuxième volume arrive très vite (en juin) : une très bonne nouvelle.
- Southern bastars, volume 1 : Ici repose un homme
- Scénariste : Jason Aaron
- Dessinateur : Jason Latour
- Editeur : Urban Comics, collection Indies
- Prix : 10€
- Sortie : 20 mars 2015
Kill la kill
Résumé de l’éditeur :
L’académie Honnōji, un lycée dans lequel règne la peur et la terreur. Celui ci est gouverné par le redoutable conseil des élèves, qui ont la particularité d’utiliser des uniformes Goku. Ces derniers leurs permettent d’être plus fort que n’importe qui, et d’écraser quiconque se dresse sur leur route.
Ryūko Matoi est une fille qui transporte avec elle une moitié de ciseaux géant, et recherche le possesseur de l’autre moitié qui s’avère être l’assassin de son père.
Dans le but de trouver le meurtrier, Ryūko rentre dans l’académie Honnōji pour y défier Satsuki Kiryūin, la présidente du conseil des élèves…
La trame est classique et des plus simples : des élèves sont accueillis à l’Académie Honnôji afin de devenir de vrais super-héros dotés de capacités physiques et intellectuelles supérieures à la moyenne. Pour les aider dans cette tache, ils se voient confier des uniformes Goku qui leur délivrent une force incroyable. C’est au nombre d’étoiles sur leur col que l’on devine leur pouvoir.
Le trait de Ryo Akizuki mélange les dessins classiques et les petites figures kawaï. C’est surprenant et ça file à 100 à l’heure. Pour les amateurs du genre.
- Kill la kill, volume 1
- Auteur : Ryo Akisuki
- Supervision : Studio Trigger et Kazuki Nakashima
- Editeur : Kana
- Prix : 6.85€
- Sortie : 20 mars 2015
Les p’tits diables
Résumé de l’éditeur :
Les rapports entre frères et sœurs, un vrai casse-tête que cette série très attachante dépeint de façon hilarante. Une série dont les filles, les garçons, les parents et même les chats… sont fans !!!
Olivier Dutto sait parfaitement mouvoir ses personnages préférés puisqu’ils ont fêté leurs dix ans en 2014. Dix années et déjà 19 tomes ! Une très belle entreprise pour celui qui devint élève de l’atelier de création de Didier Tarquin, qu’il rejoindra en 1998 dans l’atelier d’auteurs Gottferdom, qui publie Lanfeust Mag. Il y croisera de nombreux dessinateurs de l’univers du garçon roux aux pouvoirs surpuissants comme Arleston ou Latil.
- Les P’tits diables, tome 19 : Master frère !
- Auteur : Olivier Dutto
- Editeur : Soleil, collection Jeunesse
- Prix : 10.50€
- Sortie : 25 mars 2015
Moi non plus
Résumé de l’éditeur :
Se faire larguer c’est déjà pas facile, alors se faire larguer par une perverse narcissique… Là c’est une autre histoire. Il va en falloir à Émilie, des paquets de mouchoirs, des cigarettes, des visites chez le psy, des nuits à errer sur internet, des vidéos de chatons mignons et des vrais amis pour remonter la pente et se libérer de cette relation toxique…
Moi non plus n’est pas le récit d’une séparation amoureuse mais plutôt celui de l’après-rupture. Comment faire face à l’annonce douloureuse d’un « je te quitte » et se relever d’une relation néfaste ? C’est tout le propos du livre d’Émilie Plateau qui sous forme de journal de bord nous raconte les différentes étapes de sa reconstruction.
- Moi non plus
- Auteure : Emilie Plateau
- Editeur : Misma
- Prix : 12€
- Sortie : 19 mars 2015
Et pour quelques pages de plus…
Pour compléter notre sélection de la semaine, Case Départ vous conseille aussi les albums suivants :
Monster Hunter
Résumé de l’éditeur (Mosnter Hunter Epic) :
Depuis tout petit, Yamato s’entraîne pour devenir chasseur de monstres. Son rêve : égaler Kuja, son idole de jeunesse. Accompagné de Mui, son amie d’enfance, et de Prof, l’ancien camarade de Kuja, il quitte son village natal de Yukumo à la recherche de quêtes à accomplir. Cependant, il ne tarde pas à découvrir que le métier de chasseur est bien plus difficile qu’il ne l’avait imaginé…
Pour Monster Hunter Epic, la trame scénaristique est simple (trop?) : Yamato se rêve en chasseur de monstres comme peuvent l’être Shiki et Raiga dans l’univers de la saga. Au niveau graphique c’est très bon et d’une extrême efficacité.
Résumé de l’éditeur (Monster Hunter Episodes) :
Retrouvez l’univers de Monster Hunter à travers cinq aventures épiques ! Les chasseurs devront apprendre que les qualités humaines et la bravoure sont parfois plus importantes encore que l’aptitude au combat pour affronter les terribles monstres et réaliser les quêtes de Monster Hunter !
- Monster Hunter Epic
- Auteur : Ryûta Fuse
- Editeur : Pika
- Prix : 7.20€
- Sortie : 04 mars 2015
Under the blue sky
(pour un public averti)
Résumé de l’éditeur :
Kôhei Takagi est un jeune lycéen de Tokyo qui arrive sur une petite île, où il va rapidement se lier d’amitié avec un de ses camarades de classe, Yûta Hoshino. Peu à peu, entre ciel bleu et chant des cigales, leur relation va s’approfondir…
Les trois mini-récits d’Aki Aoi mettent en scène de très belles romances entre hommes ou jeunes hommes dont la première, qui donne le titre à l’ouvrage, court sur une centaine de pages. Quant à la deuxième, elle fait intervenir du fantastique. Douceur et légèreté sont au programme de ce manga. Les hommes y vivent des romances simples et belles, parfois agrémentées de tension dans leur couple. En somme, des histoires d’amour des plus banales. Une belle réussite pour ce petit manga qui n’a de projet que de faire passer un bon moment à ses lecteurs.
- Under the blue sky
- Auteur : Aki Aoi
- Editeur : Taifu Comics
- Prix : 8.99€
- Sortie : 26 mars 2015
Le couvent infernal
(album pour adultes)
Résumé de l’éditeur :
À l’automne 1851, dans le cloître des Marianitas déchaussées, banlieue de la ville de León, une mystérieuse porte cadenassée est découverte dans les sous-sols. En dépit des avertissements du Necronomicon, une nonne imprudente ouvre cette porte, de laquelle s’échappe Belzébuth. La luxure et la dépravation s′emparent progressivement du couvent.
Publié dans le Kiss Comix français, l’histoire Le couvent infernal était encore inédite en album. Le récit de Ricardo Barreiro se situe dans la ville espagnol de Léon, dans un couvent reclus de l’ordre des carmélites. Là, les nonnes sont perverses, prennent du bon temps seule ou vouent un culte à la magie noire. Le scénariste agrémente son histoire de fantastique, comme lorsqu’il y introduit Belzébuth. Le trait réaliste et efficace de Noé donne des planches qui sont imaginées comme de petites peintures.
- Le couvent infernal
- Scénariste : Ricardo Barreiro
- Dessinateur : Noé
- Editeur : Dynamite
- Prix : 16.50€
- Sortie : 19 mars 2015