Des études montrent que le café serait moins nocif que prévu. Alors vers la dédiabolisation de ce breuvage excitant?
Finalement consommer de trois à cinq tasses par jour serait bon pour la santé ou du moins non nocif. Il faut seulement bien répartir les doses dans la journée. Des études révélaient en début d’année que la consommation de café diminuerait le risque de maladies cardiovasculaires, le diabète, certains cancers mais également les maladies neurodégénératives comme l’Alzheimer ou Parkinson.
Le café possèderait des vertus protectrices. Sur 25 000 personnes testées en Corée du Sud, les experts ont noté qu’elles avaient des artères plus propres et moins de dépôts de cholestérol.
On savait depuis l’étude menée par l’université de Harvard en 2011 que le café réduisait le risque de dépression de 20% surtout chez les femmes. Et oui, on succombe tous à l’odeur suave de cette boisson qui redonne le moral…
Le mot café provient de la racine arabe Qahwa, boisson provenant de la région de Kaffa en Éthiopie, bien que ceci prête à divergence.
C’est au VIe siècle que le caféier, son arbre, se retrouve en Arabie heureuse, terme désignant le Yémen, du côté du port de Moka. Plus tard, vers le 12e ou 13e siècle, le Yémen développe la première véritable culture du café, profitant certainement du délaissement de l’alcool par les arabes. L’expansion du monde musulman va répandre cette nouvelle boisson énergisante et au goût prononcé. De la Mecque, le café se retrouve progressivement en Perse, en Syrie, en Turquie, en Égypte, au Maghreb. Ce n’est qu’en 1600 qu’il arrive en Europe à Venise en Italie.