La poursuite de ma réponse aux commentaires de CHAVERONDIER/MAREAU/MICALEF/NOLATS va commencer par traiter le problème du TEMPS …..
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Tellement de brillants esprits en ont traité que je vais m’efforcer de me limiter aux questions qui me « turlupinent » encore ! ….Il m’avait été posé déjà , à 18 ans ,le problème d’avoir à choisir , après la lecture de leur controverse célèbre sur la revue « L’Illustration » de 1922, entre l’instantanéité selon EINSTEIN et celle de BERGSON ….. Puis la question s’était « endormie » dans mes sujets d’intérêt pour se réveiller avec LEE SMOLIN et CARLO ROVELLI dans leurs démêlés avec les théoriciens des CORDES …..Dans la mesure où leur modèle d’univers devient multisubpolyedrique ( = multi granulaire en dimensions de PLANCK ) , chaque epsilonn d’espace aurait alors son temps propre … ROVELLI écrit : « Il doit donc y avoir des « grains » d’espace. De plus, la dynamique de ces grains doit être probabiliste. Donc, l’espace doit être décrit comme un « nuage de probabilités de grains d’espace »….qu’ils ont appelé ensuite un « réseau de spins »……. En outre comme «L'univers», écrit Prigogine, «est un système thermodynamique géant » c’est la thermodynamique statistique qui par sommation de tous ces grains de temps divers lui donnerait sa flèche macroscopique et sa valeur moyenne……Le temps soit " disparaît" soit est compris désormais comme une «invention émergente et statistique » (et non pas comme une «illusion», comme le soutenait Einstein)…..il me semble ainsi rejoindre le concept de temps ( un peu plus tourné vers une explication entropique globale ) de CHAVERONDIER ……..En est il heureux?Qu ‘a cela ne tienne !
Allez savoir ensuite pourquoi votre intérêt se disperse ailleurs !..Je m’étais donc re-assoupis sur ce sujet avec cette conclusion ..... lorsque j’ai été obligé de me réveiller par les questions de mes rêvasseries ! !
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En effet ,jusqu’ici j’ ai toujours traité le temps , dans mes équations ou calculs universitaires et professionnels comme une variable ( t) passant continûment de la valeur historique -∞ ( infini passé) à la valeur zéro mobile (=« maintenant ») puis à la valeur réelle prédictive +∞ (= infini futur) …. C’était pour moi l’usage d’ un concept « pur NEWTON » …Et c’est d’ailleurs ainsi que la RELATIVITE GENERALE nous amène continûment jusqu‘à cette singularité initiale dite BIG BANG qui gène tout le monde !!!!. Comment réussir à y rentrer ces grains de temps de toutes tailles ?
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Je vais vous répondre ! C’est avec beaucoup de retard que je suis aperçu qu’ un nouveau magazine scientifique existait sur INTERNET ! Le « Journal de la Science » a été fondé en 2011 par Nicolas Revoy, ancien journaliste de Science&Vie et est animé par une équipe de journalistes scientifiques,…
Il n’existait pas sur le web français un média "grand public" exclusivement dédié à l'actualité de la science. Celui-là est gratuit et paie les charges de son fonctionnement grâce à la publicité…Bref le créneau était à prendre ( ma photo)…….
Et c est dessus que tout récemment j’ai découvert ceci , qui est encore une nouvelle équation de proposition de modèle d ' Univers « quantico –gravito compatible » à la Wheeler-DeWitt.: ( copier-coller) :
« C’est en bâtissant un nouveau modèle chargé de décrire l'expansion et l'évolution de l'univers, que les deux physiciens Saurya Das (Université de Lethbridge, Canada) et Ahmed Farag Ali (Université de Benha, Égypte) sont parvenus à un tout autre scénario ( que le BIGBANG) : selon ce nouveau modèle, l'Univers aurait en réalité toujours existé sous la forme d'un "potentiel quantique", lequel aurait basculé à un moment donné dans un état dense et chaud , donnant alors naissance à l'Univers actuel »……..« C'est en intégrant dans la théorie de la Relativité Générale d'Einstein l'équation de Amal Kumar Raychaudhur, préalablement modifiée à l'aide des travaux de David Bohm sur la trajectoire des systèmes quantiques, que les deux auteurs de cette nouvelle étude sont parvenus à ce constat que, en se basant sur ce nouveau modèle, l'Univers ne serait pas né à un moment donné, mais aurait existé de toute éternité.Cette étude a été publiée le 6 janvier 2015 dans la revue Physics Letters B sous le titre "Cosmology from quantum potential" et dans « Saurya Das and Rajat K. Bhaduri, "Dark matter and dark energy from Bose-Einstein condensate", preprint: arXiv:1411.0753[gr-qc].que j ai pu consulter ( TIENS ! VOILA ENCORE LES CONCEPTS DE DOMINIQUE MAREAU !!!!)
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Et j’avoue m’ être régalé ! En « deux coups de cuillère à pots » ( difficile à traduire ça en américain !) ces deux lascars là nous proposent quelque chose de séduisant , tout en restant modestes comme la lecture de leur conclusion vous le montrera (copier coller en anglais pour vous forcer un peu à réfléchir !)
« In summary, we have shown here that as for the QRE(,quantum corrected Raychaudhuri equation) the second order Friedmann equation derived from the QRE also contains two quantum correction terms. These terms are generic and unavoidable and follow naturally in a quantum mechanical description of our universe. Of these, the first can be interpreted as cosmological constant or dark energy of the correct (observed) magnitude and a small mass of the graviton (or axion). The second quantum correction term pushes back the time singularity indefinitely, and predicts an EVERLASTING universe. While inhomogeneous or anisotropic perturbations are not expected to significantly affect these results, it would be useful to redo the current study with such small perturbations to rigorously confirm that this is indeed the case. Also, as noted in the introduction, we assume it to follow general relativity, whereas the Einstein equations may themselves undergo quantum corrections, especially at early epochs, further affecting predictions. Given the robust set of starting assumptions, we expect our main results to continue to hold even if and when a fully satisfactory theory of quantum gravity is formulated. For the cosmological constant problem at late times on the other hand, quantum gravity effects are practically absent and can be safely ignored. We hope to report on these and related issues elsewhere”
Mais mon commentaire sera lucide : je ne vois pas là une façon de concilier l espace de MINKOWSKI de la Relativité générale et le vecteur de l’espace quantique de HILBERT …alors laissons aux collègues le soin de « pinailler » sur leur formules ET Y CHERCHER L ERREUR !
A suivre