Crash A320 : découverte de la seconde boîte noire" border="0" title="FAITS DIVERS > Crash A320 : découverte de la seconde boîte noire" />
Photo ©Francis Malenfer / AFP
Depuis le 24 mars, jour du crash de l’A320 dans le massif des Trois-Evêchés à Seyne-les-Alpes, les secouristes en montagne du PGHM de Briançon ont participé aux opérations de recherche. Chaque jour, quatre militaires ont aidé les enquêteurs, sécurisant ainsi leur progression dans cette contrée escarpée et dangereuse. Depuis mercredi soir, ces mêmes secouristes sont rentrés chez eux. Leur mission sur le terrain était terminée. "Ils sont marqués" prévient le capitaine Nicolas Colombani, patron du PGHM. Pourtant habitués à des scènes tragiques en montagne, ils ont côtoyé l’horreur. A ce titre, ils bénéficient d’un soutien psychologique.
Avant avoir entraîner la mort de 150 personnes, le copilote allemand du vol Germanwings avait effectué des recherches sur le suicide et les portes blindées de cockpit via le net, a annoncé la justice allemande. Sur une tablette saisie lors d’une perquisition dans l’un des domiciles d’Andreas Lubitz, les enquêteurs ont pu accéder à ses recherches, datées jusqu’au 23 mars, veille de l’accident; Recherches qui montrent qu’il s’est "informé sur les manières de se suicider" ainsi que sur "les portes de cockpit et leurs mesures de sécurité", a indiqué dans un communiqué le parquet de Düsseldorf (ouest) , en charge de la partie allemande de l’enquête."Le procureur de la République de Marseille à préciser que la deuxième boîte noire (D.F.D.R. Digital Flight Data Recorder) a été retrouvée par les enquêteurs sur le site du crash", a indiqué ensuite le procureur Brice Robin, dans un bref communiqué ; Boîte noire qui contient les paramètres de vol. Le Procureur n’a pas donné de détails sur les circonstances de cette découverte, qui était recherchée depuis plus d’une semaine. La première boîte noire avait été retrouvée le jour même de l'accident. Son analyse avait révélé que le copilote était seul dans le cockpit au moment du drame. Il est soupçonné d’avoir volontairement précipité la chute de l’appareil. Un avion commercial possède de façon réglementaire deux boîtes noires, appelées FDR (Flight Data Recorder) et CVR (Cockpit Voice Recorder). Le FDR enregistre seconde par seconde tous les paramètres sur une durée de 25 heures de vol (vitesse, altitude, trajectoire, etc.). Le CVR, l’enregistreur de vol "phonique", conserve les conversations, mais aussi tous les sons et annonces entendus dans la cabine de pilotage. Une analyse acoustique poussée permet même de connaître le régime des moteurs.Air France-KLM a annoncé que deux personnes seront désormais en permanence dans les cockpits des avions, comme le recommande l’Agence européenne de sécurité aérienne depuis le crash. La compagnie franco-néerlandaise applique la mesure "depuis mercredi matin sur l’ensemble de notre flotte". "Nous avons voulu prendre un petit peu le temps de la raison" avant de la mettre en place, a expliqué Alexandre de Juniac, PDG de la compagnie, lors d’une conférence de presse à Lyon.FG