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Lu, vu, entendu

Par Alittlepieceof @Alittle_piece

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LU

Lu, vu, entendu

Le très très bon article du Monde Diplomatique publié en octobre 2012 sur le manque de temps.
Je vous invite vivement à le lire même si le constat fait par Serge Halimi, nous le faisons tous chaque jour.
Nous n’avons le temps de rien, nous passons notre temps à courir après lui, à se dire qu’il passe trop vite.
Son article met en avant les conséquences du ce manque de temps sur l’avenir de la presse.
Nous avons tous, à un moment (parfois même récurrent) eu un journal ou un magasine chez nous, posé quelque part et prenant la poussière faute de trouver le temps de l’ouvrir.
Chez nous, c’est même la raison pour laquelle nous ne sommes abonné qu’à un seul média écrit chacun.
Moi, Terra Eco, Monsieur le Monde Diplo, l’ado à Sciences et vie Junior.
Évidemment que d’autres titres nous tentent, nous plaisent mais nous savons que nous n’aurons pas le temps de nous y consacrer.
J’étais abonnée à Courrier International, Monsieur à Charlie Hebdo mais force est de constater qu’au rythme d’une publication hebdomadaire, nous n’arrivions pas à suivre. A côté de ça il m’arrive d’acheter quelques magasines, tels que Simple Things mais le contenu n’est pas le même et la motivation non plus.
Cela pose également la question de la transmission de l’information. Si nous n’avons plus le temps de lire la presse, où allons nous chercher les informations ? Sur Internet ? à la télé ? à la radio ?
Les informations diffusées dans ces médias sont-elles pertinentes ? La recherche du « scoop » ne faussent-elles pas leur bien fondés ?
Bref, un sujet qui mérite que l’on s’y penche.
A lire en intégralité ici : http://www.monde-diplomatique.fr/2012/10/HALIMI/48240

Lu, vu, entendu

Vous avez été plusieurs à me demander mon avis sur le magasine Green Attitude que j’ai acheté la semaine passée.
Contre toute attente, je suis assez déçue. Il faut dire que le thème de ce second numéro est assez atypique. L’expérience paléo, ou comment vivre en harmonie avec l’esprit des chasseurs-cueilleurs. Moui, bon. Intéressant, certes mais peut-être un peu trop extrême pour moi.
Je n’ai rien trouvé qui retienne réellement mon attention dans ce numéro, si ce n’est la recette de jamu façon “limonade” au curcuma.

Pas sûre que j’achète le numéro 3. Cela dépendra surement de son thème.

Vu

Lu, vu, entendu

Ou revu plutôt…
Le cultisme Psyhose, rediffusé cette semaine sur Arte. Je l’avais déjà vu mais c’est toujours un immense plaisir que de le visionner. Il fait partie des incontournables. Un chef d’oeuvre de l’angoisse, le plus connu d’Hitchcock qui même après plusieurs visionnage fonctionne toujours aussi bien. Des acteurs épatants, une lumière extrêmement bien utilisée, une musique qui reste gravée dans la mémoire pendant des jours et un suspens haletant. Bien loin des films d’angoisse hyper gore à l’affiche de nos jours mais tellement meilleur !
Quand on pense que l’histoire est tirée d’un fait réel… ça donne encore plus froid dans le dos !

Lu, vu, entendu

Et puis « Cherchez Hortense« , film dont j’avais entendu parlé à sa sortie en 2012, qui me tenait d’ailleurs beaucoup mais que je n’avais pas eu l’occasion de voir. Diffusé sur Arte avant hier soir, il s’agit d’une comédie dramatique avec comme personnage principal, Damien, interprété par Bacri, professeur de civilisation chinoise marié à une metteuse en scène de théâtre complètement dépassé par les évènements qui ont lieu dans sa vie. Il semble embourbé, dans sa mariage, dans sa famille, incapable de tenir ses engagements. Bacri joue bien, très bien même et sa mine fatiguée, vieillit va parfaitement à son personnage.
Piégé dans une vie bourgeoise qui n’est équilibrée qu’en apparence, il est devenu inutile, inefficace, incapable de tout impact sur la société (comme sauver une étrangère de l’expulsion).
Une comédie de société où chacun en prend un peu pour son grade, la famille, le couple, les amis… servie par de très bons dialogues (la scène du restaurant japonais est culte !!!) et de très bons acteurs (même si Isabelle Carré m’agace).

Entendu

Lu, vu, entendu

Retour sur les artistes que j’ai pu voir et entendre lors du Blues Autour du zinc qui se tenait du 19 au 29 mars à Beauvais.
Cela fait 3 années consécutives que j’assiste à ce festival et c’est chaque fois un très très bon moment !
L’idée ? faire le tour des bars de la ville pour découvrir des groupes venus d’un peu partout.
Alors faire le tour des bars c’est vite dit puisque le temps passe vite et bien souvent si l’on a la possibilité de faire 2 ou 3 bars, c’est déjà pas mal !
Cette année, j’ai pu découvrir les artistes suivants :

Leeds City Stompers

Vu très furtivement (surtout entrain de ranger leur matos enfait) mais assez pour avoir envie d’aller en voir un peu plus, rien que pour leur look très chouette et les nombreuses groupies qui étaient présentes devant eux ce soir là !
Habitués des clubs et fins connaisseurs des blues américains et autres ragtimes du répertoire, les anglais de Leeds City Stompers , Martyn Roper , Dave Hick et Jack Amblin , toujours tirés à quatre épingles, jouent une musique tantôt délicieusement surannée, tantôt redoutablement efficace avec classe et humilité.

Rita Payne

Nous étions mal placés, le son ne nous parvenait que très peu mais…là encore, ma curiosité a été piqué au vif. Le visage de la chanteuse, sa jolie voix, la belle complicité entre les deux membres du groupe, le plaisir qui se lisait sur leur visage et la valise en guise de caisse de résonance y sont surement pour beaucoup.

Teleferik

LE concert à l’esprit du festival ! Un petit bar bondé, une chaleur suffocante, un groupe qui joue dans un petit coin, à quelques centimètres du public et du SON !
De très bons titres, façon rock des années 70, d’autres auxquels j’ai moins accrochés. Coup de coeur pour le premier titre que je vous diffuse.

Pour clôturer la soirée, direction la Maladrerie St Lazare pour une nuit de musique. J’ y allais principalement pour voir Vaudou Game mais ils étaient programmé en fin de set (je vous en reparle plus tard) et il aura fallu attendre 4h du mat’ pour les entendre enfin. Avant eux, deux groupes que je vous présente également.

The Urban Voodoo Machine

Onze maîtres de cérémonie célèbrent toutes les musiques du monde -jazz, klezmer, country, Rhythm’n’blues- à travers des rituels qui n’appartiennent qu’à eux. Dans un déluge de cordes, cuivres et autres instruments à vent, The Urban Voodoo Machine vous invite à la vie, à l’amour… A la mort !
Ce que j’ai adoré, c’est leur look ! Parce que franchement, ça décoiffe. Musicalement, je n’ai pas été séduite. Peut-être à cause des abrutis qui foutaient un bordel pas possible devant la scène et qui ont sacrément agacé le chanteur, peut-être aussi parce que le son était pou-rri !
Il n’y a que le titre Crazy Maria et ses rythmes salsa qui m’ai réellement plu.

Powersolo

Un groupe danois qui cultive un humour noir musical détonant. Jouant des codes du rockabilly qu’ils détournent allégrement à coups de riffs de guitare grinçants.
A les voir arriver sur scène, avec leur petite chemise, leur petite coupe bien gominé, on est loin de les imaginer entrain de se déchainer sur une guitare… et pourtant !
C’est d’ailleurs eux qui signe la musique d’une pub que vous avez surement du voir ou entendre (je ne me souviens plus le produit qui était vendu désolée)


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