Théâtre de la Manufacture
Pièce de Hanokh Levin
Mise en scène Céciles Backès
Et on se rend compte seulement à la fin que tous les personnages connaîtront la . Alors que leurs souvenirs les rendent si présents. Avec une femme dont la mort de son enfant lui pose le dilemme entre la éalité et les nt fIllusions, alors qu'un vieux fabricant de cercueil vit la mort de sa femme en commentant chaque derniers moments qu'il lui reste. Elle parle elle aussi, de ce qu'elle a pensé à ce moment là, à nous spectateur qui vivons cet événement pour la première fois. Le temps peut-il se répéter ? Ici se croise trois histoires de mort. . Avec fatalité, reniement, ou accablement. Le vieux monsieur en accompagnant sa femme vers sa fin inéluctable va entrer en connaissance avec la gaieté, un peu joyeuse, de deux seuls prostitués, sprotagonistes qui ne sont pas concernées par cette fatalité. La mort amène aussi ce cocher frappé par la mort de son fils, qui ne trouve à qui en parler hormis son cheval. Alors il fera comme le vieux monsieur, il prendra la décision de livrer son histoire en s'adressant au public. Nous qui avons la chance d'écouter ses d ernières réfleà la faveur de la mort. Ici l'au delà n'est pas menA çant, il joue plutôt avec eux, la flamme que les anges se passent nonchalamment entre eux se balade durant leur contes pour endormir l'enfant. Leur façon de s'adresser à la mère est do uc. Tout comme cette pièce. Il y a comme un choix possible, pour tous. De revenir en arrière, d'espérer supporter la peine, alors qu'à des âges différents, tous ne peuvent pas attendre les mêmes choses. Il n'y a pas de fin à cette pièce, pas de po i nal à apporter, car les souvenirs, rêves et autres croyances, ramènent les aimés auprès de nous.