Parmi tes blogocop's, il y a des écriveuses. Plusieurs. La plupart noircissent les écrans, savent que quelques paires d'yeux lisent, mais on en reste là. Et puis il y a les courageuses, celles qui osent, et impriment ; les laborieuses, qui travaillent un texte de plusieurs dizaines de pages. Des centaines parfois. Par un pur hasard, le livre de L. et celui de C. ont un personnage principal commun: leur mère. Des histoires différentes bercées par les mots de ces filles aimantes. Le livre de Claude-Sophie est une fiction dont on sent bien la part de vérité s'emmêlant. Tu le lis d'une traite, emportée par un secret que tu espères décrypter avant tout le monde. Tu te laisses emporter par une vague amoureuse, empreinte d'une certaine nostalgie souriante. Celle que tu aimes. Celle qui te rappelle ta mère.
Comme L. , Claude-Sophie peint. Tu avais reçu en plein cœur les peintures qu'elles t'envoyaient quand tu en avais bien besoin.
J'ai bien connu ta mère, Claude-Sophie Gibrat, Editions du Net