Quatrième de couverture :
En cette veille de Noël, Charlie Chaplin, quatre-vingt-deux ans, ne voit pas la mort arriver d’un bon œil. Il vit désormais en Suisse et est le père d’un petit garçon de neuf ans, Christopher. Son heure semble venue, mais lorsque la Mort se présente un soir en personne, l’acteur lui propose un marché : s’il parvient à la faire rire, il gagnera une année de vie supplémentaire. Commence ainsi un jeu étrange, et c’est pendant cette attente fatale que Chaplin va rédiger une lettre à ce fils tant aimé afin de lui raconter sa véritable histoire : de son enfance humble en Angleterre, avec un père alcoolique et une mère instable, à ses débuts sur scène, puis l’ère américaine, durant laquelle le jeune Chaplin est, entre autres, imprimeur, boxeur, taxidermiste, jusqu’à connaître la gloire au cinéma et devenir le Charlot mythique que l’on connaît : moustache, démarche oblique et chapeau melon, grand prince et mendiant bouleversant. Faisant surgir les larmes comme l’hilarité, La Dernière Danse de Charlot est un conte tendre et cruel sur un monstre sacré.
En faisant une petite recherche sur les moteurs de recherche, vous vous rendrez compte que ce petit livre fait plus ou moins l’unanimité : les gens l’apprécient beaucoup. Et si vous cherchez une critique négative, je pense que vous allez devoir passer au blog suivant : j’ai également apprécié ce livre et la poésie qu’il s’en dégage…
Tout d’abord, nous avons un tête à tête entre la mort et un charlot décrépit mais souhaitant par dessus tout continuer à vivre afin d’avoir la chance de voir son petit garçon vivre quelques années de plus. Et nous sommes après entrainés dans la vie de charlot, une vie romancée, mêlant fiction et réalité… Je n’ai eu envie de démêler le vrai du faux, le coté fiction du coté biographie. Je trouvais que toutes les petites anecdotes se mariaient bien avec ce personnage rendu si attachant par ce roman… En même temps, est-ce qu’on a encore besoin de rendre Charlot attachant ?
En somme, un livre qui donne envie de sourire, qui m’a beaucoup plu.