J’avais beaucoup aimé Le pape a disparu, l’histoire humoristique d’un pape belge qui se retrouve dans des situations invraisemblables et à qui il arrive mille misères. Quelques années auparavant, j’avais lu Ecrivain cherche place concierge et j’avais été étonnée de me trouver face à un roman fantastique où les animaux se comportent comme des êtres humains.
Pas rancunière, je réitère l’expérience avec Ciel bleu trop bleu, attirée par la quatrième de couverture qui annonce une histoire d’amour. Nouvelle déception : il est question d’une famille étrange comprenant des enfants à plusieurs têtes ou avec un œil au milieu du front, qui se torturent, entre-dévorent et entre-tuent sans jamais vraiment mourir. Curieux…
La narration au futur est originale et quelque peu déstabilisante mais ce que j’aurai pu apprécier dans un autre contexte ne fait ici que s’ajouter au caractère brouillon de ce roman, dont je n’ai toujours pas saisi la finalité. Certes, l’histoire d’amour annoncée est présente mais tellement diluée qu’elle finit par se fondre dans l’ensemble et passer inaperçue.
Ces deux expériences malheureuses me laissent donc penser que Nicolas Ancion et moi ne sommes pas tout à fait sur la même longueur d’onde littéraire, ce qui est bien dommage parce que des titres comme Les ours n’ont pas de problèmes de parking ou Nous sommes tous des playmobiles m’intriguent et me donnent envie de savoir ce qui se cache sous la couverture. Lira, lira pas ? Telle est la question !
Ciel bleu trop bleu – Nicolas Ancion – Ancrage Editions – 1999
Du même auteur :
- Le pape a disparu