Le vieillissement de la population apporte toutes sortes de problèmes que les générations passées n’ont pu prévoir.
Selon Statistique Canada, une femme peut espérer vivre jusqu’à 84 ans et un homme, jusqu’à 80 ans.
Avec en moyenne quatre ans de plus à vivre que leurs époux, plusieurs veuves se trouveront désemparées et finiront leurs jours sans ressources. Pourquoi? Il y a plus d’une explication. J’ai observé que, dans un couple, la gestion financière est rarement partagée. Ce ne sont pas tous les hommes âgés qui communiquent à leur famille leur méthode budgétaire, les coordonnées complètes des personnes clés et l’emplacement des documents importants. Alors, quand la maladie frappe, tout se passe trop vite.
Planifier votre fin de vie dès la retraite
Dès les premières années de la retraite, vous devriez avoir un plan précis de transfert de vos avoirs à votre conjoint survivant. Personne ne peut prévoir les circonstances et le moment précis d’un décès. Il faudra donc rapidement régler des points précis:
- Mettez à jour votre testament et votre mandat d’inaptitude;
- Révisez vos couvertures d’assurance vie et maladie et les bénéficiaires;
- Demandez un deuxième avis sur la répartition, la diversification et la qualité de vos placements REER, CELI, FERR, etc. Idéalement, retenez les services d’un professionnel neutre, capable de comparer les produits et les services financiers sans égard à la bannière des produits.
- Ajustez vos placements à votre niveau de tolérance au risque en considérant votre état de santé. Au-delà de 65 ans, on ne devrait jamais investir dans des placements non rachetables. Ne laissez pas les employés de votre institution financière immobiliser ainsi vos capitaux. À mesure que vous vieillissez, vos actifs doivent être disponibles rapidement et sans tracas.
- Partagez votre plan avec votre liquidateur testamentaire et un professionnel de confiance. Des copies conformes aux originaux de vos documents importants devraient être rangées dans un endroit sûr comme un coffret de sûreté.
- Si des tensions existent déjà entre vos enfants ou les futurs héritiers, choisissez un fiduciaire externe à la famille à qui vous confierez la saine gestion financière au quotidien et surtout… le pouvoir de dire «NON». Il n’est pas rare de voir les veuves se faire quasiment harceler pour des dons, prêts ou avances sur héritage.
Pour éviter les ennuis
- Révisez vos dernières volontés
- Trouvez un conseiller NEUTRE qui n’a pas de produit maison à vous vendre
- Placez vos documents importants dans un endroit sûr
- Partagez les informations clés avec votre conjoint(e), la famille et votre liquidateur testamentaire