Voilà qui est plutôt une bonne journée pour notre démocratie toute relative. je l'attendais avec une certaine impatience, puisqu'il s 'agissait d'élire les présidents de Conseils généraux après les élections départementales de dimanche dernier. Certes, la gauche a reculé, mais l'ombre du FN tend à s'estomper, et j'en suis fort aise. Une femme ( de gauche) a été élue présidente du conseil général de la Lozère, et j'en suis enchanté. Les femmes à ce niveau se font (trop) rares. Bon courage à elle. Dans le Tarn et Garonne, l'inamovible Baylet (anti-mélenchoniste, très primaire), a été écarté, et cela me ravit. Dans l'Essonne, l'homme Tron aux divagations sexuelles judiciarisées s'est enfin retiré, et ma foi, je n'en suis pas mécontent. Dans le Vaucluse, le président Chabert, bien qu'il soit de droite, a été élu sans les voix de l'extrême droite, et cela méritait d'être souligné. Dans le Gard, le candidat de l' UMP, majoritaire, a eu l'élégance de se retirer au profit du PS, ce qui n'est pas si fréquent ( source). Et enfin, et surtout, cette autre femme qui, bien que de droite, nous a permis de nous débarrasser du système Guérini. Une tache en moins dans le paysage politique français, quand on est comme moi attaché à l'exemplarité, à la transparence de la vie publique, et à la lutte contre les conflits d'intérêts.