lundi 19 mai. Ouagadougou .
Arrivée à 20 heures 30. Choc de cette bouffée brûlante, suffocante de kérozène. Le tarmac fond sous nos semelles. Il a fait 43 degrés à l’ombre dans la journée.
L’Afrique, à nouveau.
Le vol d’Air France AF 730 qui relie Paris à la capitale du Burkina Faso , en ce lundi 19 mai 2008, est composé presque uniquement d’Européens. Où sont donc les Africains?
A l’aéroport. Portant des panneaux annonçant les navettes des hôtels en ville. Vêtus de rouge, derrière des chariots. Ils sont prêts à agripper vos valises et les guider jusqu’au véhicule qui vous attend. Seulement, la navette de notre hôtel à nous, celle de l’hôtel Relax, le bien-nommé, n’est pas là. Infinie patience du gardien de nos bagages. Il attend tranquillement que la situation se règle. Autour de moi, la nuée habituelle des petits marchands bourdonne. On me propose des puces pour téléphone cellulaire, le dernier Paris-Match, des lunettes de soleil, des mangues, des mouchoirs en papier, un choix de montres rutilantes, Le Guide du Routard, et même un tuyau d’arrosage!
Finalement, nous n’irons pas à l’hôtel Relax, mais à l’Indépendance, que nous connaissons et qui a envoyé sa navette.
Photo empruntée au blog “Les échos d’une heure” de Bruno Sentier.