Le premier titre « Mama don't mind » vous plonge dans un rock nostalgique, avec une guitare qui sonne un peu Jimi Hendrix, et rappelle fortement le duo de l'Ohio : The Black Keys.
Sur certains morceaux, le chanteur s'éloigne du micro et le trio se concentre sur des riffs de guitare plus techniques tout en mettant en avant une basse endiablée. C'est le cas de « Transworld » dont le rythme est explosif et qui est dans les mêmes tons que « Immigrant Song » des Led Zeppelin.
Plus léger et simpliste, le morceau « Double monk strap » fait vaguement écho à « Dead Wrong » de Hanni El Katib notamment avec les choeurs aigus et apporte une ambiance rock des sixties à l'album.
Mais le trio Suisse ne se résume pas qu'à ça. Les DDGD touchent aussi au rockabilly avec le titre « Like a Bee » qui vous fera danser comme Elvis. Et enfin, l'album s'achève sur une joyeuse mélodie et une voix de tête un peu folk avec la chanson « Walking » qui respire l'été.
En bref, HERE COME vous fait voyager dans l'univers du blues et du rock.