Si j’écris, c’est disons pour ouvrir une porte.
Le chant
Peut être silence.
Ce que je crois ne pas savoir,
Ce que je n’ai pas en mémoire,
C’est le plus souvent ce que j’écris dans mes poèmes.
Et si le poème
Était une bougie
Qui se consumerait sans jamais s’épuiser ?
Quand un poème t’arrive,
Tu ne sais d’où ni pourquoi, c’est comme si un oiseau
Venait se poser dans ta main …
Le poème s’enracine dans ce qu’il devient.
Eugène Guillevic