![L'homme de la montagne L'homme de la montagne](http://media.paperblog.fr/i/755/7551007/lhomme-montagne-L-6aVS7s.png)
A chaque page, j’ai cru qu’on allait enfin arriver à l’événement clé du roman, jusqu’à enfin arrivée aux 9/10èmes du livre où j’ai bien dû admettre qu’il ne se passerait désespérément rien à part les réflexions d’une fillette sur un tueur en série et sa condition de future adolescente. Finalement, tout se résout presque magiquement, sous forme d’épilogue bâclé après nous avoir fait mariner plusieurs centaines de pages.
De plus, le roman pêche par sa traduction très hasardeuse et littérale façon Google Translate, une caractéristique étonnante pour une maison d’édition comme Philippe Rey. On notera le « sans particulière attention » (qui traduit directement de l’anglais la position de l’adjectif avant le nom) ou encore le « un peu trop tard pour démissionner » en parlant d’arrêter la cigarette (traduction directe du « quit smoking »).
En lisant finalement la 4ème de couverture, je reste pantoise devant le terme « rebondissements ahurissants » car rien de tel dans ce roman, ennuyant de bout en bout.
L'homme de la montagne, de Joyce Maynard chez Philippe Rey.