Tristes topiques pour nos visions politiques.
Le meilleur n'aura pas lieu.
On aura désormais toujours droit au moins pire. Le moins mauvais au lieu du vrai.
Plus de paradis, plus d'enfer, juste un purgatoire...
parce que nous ne sommes ni anges, ni démons mais bêtes, seulement des bêtes de somme.
C'est la version tragi-comique de toute politique qui trouve les moyens et ne cherche plus les fins à poursuivre.
Elle sert sans que l'on sache ce qu'elle sert et à quoi elle sert.
Service minimum pour assurer la subsistance à tous les vices.
Les vices de forme qui attestent bien qu'il n'y a plus de fond, de fondement, de fondation.
La surface comme seul interface.
Une drôle d'architecture : une superstructure coupée de son infrastructure, une sous-culture sans lien avec la nature, une histoire sans mémoire, ça sonne creux. On répète le même texte comme des êtres qui ont perdu la tête.
On ne cherche pas la sortie, juste l'impression de s'en sortir, fuir... se tirer d'affaire dans un monde où il n'y a plus rien à faire, parce qu'il est petit, tout petit, nous n'avons plus aucune raison, aucune chance de grandir.
Le jeu ne vaut pas la chandelle, il faut donc tirer son épingle du jeu. Et faire comme le plus commun des mortels : jouer à ne pas jouer le jeu... de la République, de la démocratie, de la belle mère patrie.
I will survive dit la chanson. Je survivrai... en me contentant du moins mauvais... le politiquement correct, avec les intentions les plus abjectes.
Le moindre mal est la seule monnaie que l'on puisse échanger quand on ne veut pas changer ...
Ils sont où, ceux qui se dressent contre l'ironie du sort ?
Ils sont dressés mais n'ont plus d'adresse... Ils sont vivants, ils font les morts.
La Révolution c'est maintenant ou jamais. Et ça tombe mal parce qu'il n'y a plus personne pour la faire.
Continuons à voter pour les mêmes... parce qu'il n'y en a pas d'autres, ou parce que tout revient aux mêmes !
Nous sommes à deux doigts, de trouver meilleurs, les pires.