Vendredi soir, des amis fiancés nous racontèrent cette histoire qui mérite à mon humble avis, mais vous le jugerez vous-même, d’entrer au panthéon des sujets de psychologie de la préparation au mariage.
Ayant cheminé dans son esprit, Hadrien signifia un jour à sa douce qu’il se sentait prêt. Nine, qui n’avait pas encore envisagé la question, lui fit comprendre qu’elle ne l’était pas. Il mis donc de côté cette idée et attendit pour lui faire sa demande.
Quelques temps plus tard, l’envie de faire le grand saut avait mûri en elle et elle voulut le lui faire comprendre.
En vacances à la Sainte Baume en Provence, le lieu, magnifique, était propice et elle proposa : il y a un restaurant gastronomique ; si nous y allions pour le dîner ? Et puis nous pourrions prendre des petites bulles. Hadrien approuva et ils se mirent en route. Lorsqu’ils arrivèrent, le restaurant était fermé. Quelle déconvenue. Ils se contentèrent d’une pizza. Pour un dîner romantique, celui-là ne remplissait pas toutes leurs espérances.
Le lendemain, Nine insista : le restaurant gastronomique doit être ouvert aujourd’hui, si nous allions y déjeuner ? Et puis nous pourrions prendre des petites bulles.
Par chance, le restaurant était bien ouvert. Ils y entrèrent et le maître d’hôtel les installa à une table.
Alors, Hadrien demanda à Nine : tu voulais qu’on prenne des bulles ? Il se tourna alors vers le maître d’hôtel : monsieur, nous allons prendre une San Pellegrino s’il-vous-plaît.