Un film de John Luessenhop (2010 - USA) avec Idris Elba, Paul Walker, Hayden Christensen, Chris Brown, Michael Ealy, Matt Dillon, T.I.
Déjà vu.
L'histoire : Cinq braqueurs malins. Un de leurs anciens potes, qui sort de prison et leur propose le coup du siècle. Plus un flic opiniâtre.
Mon avis : Même peine, même punition que pour le Closed circuit d'hier soir. Bien fait (rythme trépidant et floppée d'acteurs charismatiques), mais niveau scénario, c'est du vu et revu, cette fois dans le genre Braquages. Les personnages eux-mêmes disent à un moment : "On va faire notre Braquage à l'italienne !" Tout est dit... Et bien justement, l'original est bien meilleur, les gars !
Sur ces intrigues de base (films de braquages, films de gangsters, policiers...), il faut désormais vraiment faire un effort pour éveiller notre intérêt. Des détails ou des personnages vraiment originaux, un parti pris soit dans l'humour soit dans le machiavélique soit dans la réalisation ; un truc qui déménage, quoi.
Les rôles féminins se cantonnent comme toujours à de simples apparitions, note sexy avec Zoe Saldana, note tendresse avec Marianne Jean-Baptiste. Tout-à-fait inutile et désolant.
Le tout début pouvait faire espérer du lourd avec la scène de détournement de l'hélico d'une chaîne télé ! Bien vu, amusant, futé ! Mais ce fut le seul grand moment du film. Quelques secondes.
Sinon, ma foi... je dois dire qu'on s'endort doucement, réveillé de temps à autre par un coup de tromblon ou une voiture qui se fracasse.
Bon, c'était l'occasion de revoir la jolie frimousse de Paulo et... de mon adoré Anakin Skywalker (le petit chapeau lui va à ravir) !!!
La critique n'est pas tendre. J'aurais peut-être dû lire avant. Mais, non, ça ne sert à rien ; des fois ils encensent des bouses sans qu'on sache pourquoi, et inversement.
Florilège : "un honnête polar de seconde zone" (Critikat) ; "braquage à l'américaine" (20 Minutes ; ah ah ah, le gag !) ; "Si "Takers" bénéficie d'un rythme suffisamment soutenu pour se laisser suivre, (...) il est impossible de croire une seule seconde aux portraits désespérément lisses des gangsters, campés par des acteurs roulant des mécaniques pour faire oublier la vacuité de leur jeu." (Filmactu) ; "Dès que Matt Dillon ouvre la bouche, on sait que c'est fichu." (Le Monde)...
Et la meilleure pour la fin : "Le producteur Glenn S. Gainor assure: "Tout ce qu'on voit dans le film est réel et c'est ce qui rend ce film absolument fantastique". Arrête la poudreuse, Glenn." (Libération). Le film vaut d'être vu rien que pour le plaisir de tomber ensuite sur cette perle !