Cela fait un an que je suis véritablement obsédée par les carreaux de ciments. Même si c’est hors de prix je me prends à rêver d’un sol coloré et graphique pour mon chez moi, je sais que ce n’est pas possible mais je continue à regarder toutes ces images si inspirantes. Je jalouse tous ces beaux cafés qui ont cédé à la tendance carreaux de ciment + parquet en imaginant secrètement dérober leur sol pour le poser dans ma cuisine. C’est vraiment une obsession qui ne passe pas. Ca résonne en moi comme étant la perfection, ça donne du cachet à une pièce, ça offre une histoire. Il y a cet aspect vintage qui me plaît, c’est vivant. Je suis amoureuse des créations de LaSelva un studio de design basé en Espagne et au Mexique qui a crée une collection de carreaux de ciment « Atlas » originale et magnifique. Un jeu graphique entre couleurs et formes.
Dernièrement j’ai découvert Bahya qui propose une gamme assez large de carreaux de ciment en tout genre, plus classiques mais si jolis. Bien évidemment je me suis mise à espérer très fort qu’un jour je pourrais m’en offrir, et même pourquoi pas en dessiner ? Voilà un nouveau rêve, designer ma collection de carreaux de ciment !
J’ai découvert les créations de Francine Triboulet à l’Hôtel Bohème, un salon de créateur, et ça a été un coup de foudre instantané. Je me rappelle avoir regardé longtemps son stand, continuer mon tour en essayant de me raisonner, d’être revenu voir puis repartir, pour finalement craquer. Son travail me touche, il y a cette fragilité qui m’interpelle, un aspect brute qui me plaît. Ce ne sont pas des objets normés, il y a des irrégularités, ce n’est pas lisse ou parfait et ça fait du bien. On sent ce parti pris de donner aux objets du caractère. J’aime ce contraste entre la teinte naturelle du grès et ces touches de couleur, ces traits graphiques.
Connaissez-vous Les Bons Objets ? Concept lancé par l’agence de design Les Bons Faiseurs à l’occasion de leur dix ans, ce projet mobilise toute l’équipe autour de la création de dix objets. Fonctionnels ou décoratifs ces objets édités sont « des madeleines de Proust », ils racontent une rencontre, une aventure vécue par un membre de l’équipe que chacun peut s’approprier. Emprunts de souvenirs, c’est à nous de continuer l’histoire, de la compléter, de la transformer. Pour l’instant il existe sept bons objets, de la trousse en cuir, au savon en passant par le foulard de soie, c’est un terrain de jeu immense que l’équipe explore. Les objets réalisés sont fabriqués avec des matières premières qualitatives et façonnés par les membres des Bons Faiseurs. J’ai hâte de découvrir la suite, en attendant je suis fascinée par leurs savons aussi jolis qu’intrigants.
Si vous êtes comme moi, que vous vous posez plein de questions et adorez la science sans rien y comprendre ce Traité de Miamologie est fait pour vous. Réalisé par l’équipe de 180°, magazine culinaire dont je vous avais parlé il y a un moment, ce livre nous explique « les fondamentaux de la cuisine décryptés par le pourquoi ». Il aborde trois grands thèmes : Découper, Assaisonner et Cuire afin de comprendre si les règles en cuisine sont de simples lubies ou si elles ont un réel intérêt pour la recette que l’on prépare. La découpe des légumes pour libérer des arômes, le moment idéal pour incorporer l’assaisonnement dans un plat, les effets de la cuisson sur les saveurs et les textures… Joliment illustré et agrémenté de 40 recettes, ce livre a cette pointe d’humour que l’on retrouve dans 180° et qui me plaît particulièrement. Les propos sont illustrés par des schémas simples permettant de comprendre les procédés chimiques, cela rends la lecture encore plus passionnante et instructive. Découvert samedi et acheté sur le champ, j’ai hâte de lire tous les chapitres et d’apprendre toutes ces petites choses qui font de la cuisine une science à part entière.
Je vous souhaite une belle journée et un bon début de semaine.