j'avais un peu d'appréhension pour ce voyage. je vous avoue avoir même versé quelques larmes du côté droit, de peur de penser trop à lui. surtout que mon bébé quinze n'avait pas voulu me dire au revoir. je dois dire que la musique m'a largement aidé. puis, à mon arrivée, cette boule de poils m'a sauté dessus. à vrai dire, on ne s'était plus vue depuis fort longtemps. elle était ravie et moi aussi.
les gros câlins
le dimanche, j'ai enfin osé retourner dans cette maison, celle de mon grand-père et de mon grand-mère. d'ailleurs je l'appelle toujours comme ça. j'ai regardé par la petite fenêtre mais rien. le rideau est tiré depuis. j'ai parlé longtemps avec ma grand-mère. la maison est devenue calme. les nombreux journaux ont disparu. puis je suis montée à l'étage. je suis entrée dans son bureau, l'ordinateur ouvert, les papiers sur le côté,... le temps semble arrêté, figé depuis décembre. tout est encore là. je comprends tout à fait, je n'aurai jamais la force de vider le tout. j'ai repensé aux heures passées ici, surtout pour corriger mes deux mémoires. mais pas seulement.sinon, je suis toujours impressionnée par les rayons végéta*riens des magasins. j'ai vu qu'une boutique vegan venait d'ouvrir à liège. il faut absolument que je fasse un tour. et non, je n'ai pas bu de bière et mangé aucune frite. en revanche, je me suis gavée de chocolats.