Le modèle américain d’enseignement
supérieur, et de massification de celui-ci, a gagné le monde, dit The
Economist. Mais, aux USA, il ne
fabrique plus de connaissance, mais de la discrimination. C’est le diplôme qui
compte. Parce qu’il est l’unique critère d’embauche utilisé par les
entreprises. Ce qui provoque un effondrement de la qualité de l’enseignement et
une explosion de son coût. Donc une sélection par l’argent d’une élite très peu
éclairée. Quant aux autres, l’éducation qu’ils reçoivent n’est plus digne de ce
nom. (La fabrique, massifiée, du crétin ?)
Ailleurs dans le monde, l’Arabie Saoudite et l’Iran se
livrent une guerre par pauvres interposés. Au fond, ce qui compte, c’est que l’autre
ne prenne pas l’avantage. Résultat : au Moyen-orient et en Afrique, c’est
le chaos. (Ce qui arrange tout le monde ?) En France, les partis de
gouvernement se réjouissent, mais Mme Le
Pen a gagné. L’Ukraine est gouvernée par des oligarques. C’est eux son
problème. Pour le moment, ils semblent se disputer. (La Russie a été
dans la même situation, mais M.Poutine les a remis à leur place.) Mme Merkel dirige l’Europe. Son plan :
une apparence de France forte, pour qu’on n’ait pas l’impression que l’Allemagne
est sans contre-poids ; et « une
Europe unie, gouvernée par des règles fiscales strictes, en paix avec ses
voisins. » (Une Europe triste, mais digne ?) En
Angleterre, rien ne va plus ? M.Cameron pourrait être éliminé par son
parti, s’il est réélu. Mais, le plus probable est que l’élection de mai
produise un gouvernement minoritaire de gauche, incapable de gouverner. Ce n’est
pas ce qu’il faut à la fragile économie anglaise. M.Netanyahou doit se battre contre les Palestiniens et M.Obama. Deux
ans à attendre. Traités commerciaux des USA avec
l’Asie et l’Europe. L’Amérique veut imposer ses normes au monde, surtout à
la Chine. Pour le moment l’affaire tournerait à l’avantage de cette dernière. « Présenter (le traité avec l’Asie) comme une
façon de contrer la Chine risque d’ajouter une (humiliation) inutile :
cela pourrait faire ressembler (la défaite de la diplomatie américaine à) une
victoire chinoise. »
L’industrie d’extraction
de charbon connaît un mauvais moment. Il pollue (et pas que par le CO2 :
mercure, sulfure, oxydes nitriques), et la Chine réduit sa consommation. Seul
espoir : l’Inde. Mais elle veut exploiter ses propres ressources. Le vrai
danger : que les milieux financiers n’y croient plus, et privent de
financements les entreprises du secteur. Wall
Street a produit des entreprises zombies qu’une nouvelle génération de fonds
cherche à restructurer. Exemple : Kraft « a fait l’objet de 7 fusions ou cessions depuis 1980 ». Du coup
l’entreprise a perdu le nord. C’est « le
résultat de l’hyper activité des hommes d’affaire de Wall street ».
Monde numérique. La
guerre du moment, c’est l’application de messagerie. Il s’agit, par le biais de "plates-formes", de mettre la main sur les flux de données des particuliers et des entreprises. Et d’asservir ses concurrents. Finalement, le capitalisme asiatique s’ouvre aux
pratiques occidentales. Ils n'ont pas pu faire autrement. C'est la loi de la globalisation. Transparence
et simplification, entrée d’administrateurs étrangers aux familles dirigeantes,
et de quelques activistes.
« La capacité de
digérer le lait pourrait expliquer comment l’Europe est devenue riche. »
Pour permettre au drone d’éviter l’imprévu,
on cherche à lui faire imiter les insectes. (Le plus surprenant est qu’on y
parviendrait.)