Scandale !
Je connais le chef, et depuis peu l’équipe complète, derrière le « PVPP » pour les intimes, et je ne l’ai testé que la semaine dernière. Oui oh bon hein.
Il aura fallu que le petit frère naisse à quelques pas pour que j’y file. Petit frère, façon de parler puisque c’est en fait le grand frère de Baudoin, chef du PVPP, qui est derrière « Chéri Charlot », la sandwicherie fine au nom qui a de quoi attirer les minettes de tout Paris.
Le truc chouette (et je dis ça objectivement) avec le PVPP, c’est que là-bas tout est honnête et COOL. Pas d’embrouille sur la carte, ni dans l’assiette, encore moins dans le service.
Parfait pour un diner improvisé avec un ami de jeunesse qui se voit remettre un rond de serviette personnalisé (on ne lui dira pas que c’est parce qu’il porte le même prénom que l’un des meilleurs potes du chef, on le laissera croire qu’il a été fait pour lui…), un rencard, une tablée de potes.
J’ai pris une mousse d’avocat chair de crabe – classiiiique – en entrée, puis le filet de bar carottes en plat. Tout bien tout bon. L’assaisonnement était – dois-je dire – plutôt parfait.
En face de moi, un foie gras poêlé (beurk, oui je sais je suis la seule de ce pays à détester le foie gras), puis des Saint-Jacques et fondue de poireaux. Saint-Jacques enveloppées d’une fine panure sphérique. Envolée lyrique me voilà.
La bonne surprise c’est le budget : à moins de 15€ le plat c’est plutôt cool, et des formules prévues pour. Je pense que c’est pas mal pour le déjeuner.
C’était chouette, rien à dire. Allez-y.