Son épouse et ses ados respirent, Zack Walker a trouvé un job. Lui, l'angoissé chronique, l'obsédé de la sécurité, a renoncé à son rôle d'homme au foyer/écrivain de science-fiction pour entrer à la rédaction du journal local. Soulagement ? Pas si sûr, car l'imagination de Zack tourne à plein régime. Un vol à l'étalage ? Un flagrant délit d'espionnage industriel. Un chien écrasé ? Un complot international. Un piéton renversé par un fuyard ? Forcément un coup de la mafia locale. Sauf que dans ce cas précis Zack pourrait bien avoir raison : la ville est en effet en proie à une série d'incidents troublants et tous les regards sont tournés vers la terreur de la ville, Willy " Barbie " Bullock, une brute connue pour ses méthodes expéditives. Zack vs Barbie, qui aura le dernier mot dans ce combat sanglant?
Mon avis :
Voilà un an que je n'avais pas lu Linwood Barclay. C'était avec Mauvais pas, le 1er tome de la série, d'ailleurs.
Et du coup, j'ai totalement oublié ce qui c'était passé, hormis que Zack est un parano comme on en voit rarement, qui emmerde tout le monde avec ses consignes de sécurité etc etc.
Entre les deux histoires, la famille Walker a de nouveau déménagé.
Depuis, Zack travaille dans un journal. Son supérieur ? Sa femme ! Autant dire que lorsque Zack décide de faire un papier sur un détective privé, elle a un peu la trouille.
Angie, la fille aînée, est désormais à la fac. Pour 4, ils n'ont qu'une voiture, ce qui est loin d'être pratique.
Alors, Lawrence, le privé avec qui bosse Zack, l'embarque dans une vente aux enchères.
Zack fond totalement pour une hybride, une Virtue grise qui a du mal à démarrer mais qui a quand même de la gueule. En tout cas, Angie est ravie.
Et c'est là que la vie de notre petite famille commence à merder.
Entre Angie qui se fait un peu trop coller par un mec, les braquages de boutiques de luxe, des gens visiblement à la poursuite de la famille Walker, il y a pas mal à faire.
Alors comme d'habitude, Zack fait n'importe quoi, il ne réfléchit pas, et donc se fout clairement dans une merde monumentale. Autant dans sa vie perso que pour le reste.
Mais c'est ça qu'on aime (ou pas) chez lui.
Évidemment, le petit journaliste qui se transforme en super-héros, c'est du n'importe quoi, et pourtant il gère super bien les événements. Mais finalement, tout ce qui (lui) arrive fait pas mal bouger la lecture. Par moment tout s'enchaîne donc c'est plutôt pas mal.
Et puis, évidemment, notre héros résout toute l'affaire, avec pas mal de dommages collatéraux.
On pense, arrivé à la fin, que tout est bien fini, que le reste ne sera que du blabla. Et finalement, peut être que...
Je n'avais donc pas lu Barclay depuis un an, et ça m'a fait du bien de le retrouver. Même si ce n'est jamais vraiment parfait, je reste toujours aussi fan. Je vais juste ne pas encore attendre une autre année pour lire la suite, cette fois.
L’écriture de Linwood Barclay, avec toutes ces petites touches d'humour, est toujours un plaisir.