Castle // Saison 7. Episode 18. At Close Range.
Chaque année, Castle nous propose un épisode centré sur Ryan. C’est un personnage que j’aime bien et qui a des choses à nous raconter sauf que l’on ne peut pas dire que Castle en fait un suffisamment grand usage dans cet épisode. Je me suis tout de même sacrément ennuyé. J’ai beau apprécier le personnage, cela ne suffit pas à me permettre de prendre tout simplement mon pied. Le problème est l’affaire en elle même. L’introduction de l’épisode fonctionne comme beaucoup d’épisodes de séries policières sur le principe de l’épilogue prologue. Je ne suis pas nécessairement fan du procédé mais cela fait son petit effet. On se demande donc dans quelle conspiration Ryan a bien pu tomber. Sauf que rapidement l’épisode ne parvient pas du tout à créer de mystère et nous embarque alors dans une aventure tout ce qu’il y a de plus médiocre et abracadabrantesque. On a vraiment connu mieux cette année. Je suis déçu car Ryan est justement une occasion de faire d’autres choses dans une série qui a pris pour habitude de nous délivrer assez souvent des épisodes qui se ressemblent les uns avec les autres. On se doute en plus de ça de la façon dont tout cela va se terminer, que Ryan va être sauvé, que tout le monde va être content et que Castle n’aura donc pris aucun risque.
C’est un épisode particulièrement fainéant car après sept saisons, on est en droit d’attendre quelque chose de légèrement différent de la part d’une série, surtout d’une série comme celle-ci qui a souvent l’occasion de se renouveler et de nous faire des propositions complètement différentes. Ici, ce n’est pas du tout le cas. La série nous fait une proposition qu’elle a déjà pu faire précédemment et c’est bien dommage. Kevin croit en la justice et c’est peut-être ce qui pourrait le rendre potentiellement intéressant mais la série n’exploite pas du tout le filon. Bien au contraire, elle nous sert une soupe déjà tiède que l’on a l’impression d’avoir déjà vu des dizaines et des dizaines de fois. Ce qui manque cruellement à cet épisode c’est d’entrain. On a l’impression que le scénario évolue de façon assez facile, sans trop parvenir à nous emmener là où il veut de façon judicieuse. Car Ryan est quelqu’un qui ne va pas forcément faire les choses que l’on n’attend pas de lui, il est plutôt quelqu’un de droit qui fait ce que l’on attend justement de sa part. Castle est une série qui a aussi un peu de mal partir à sortir des sentiers battus qu’elle s’est créée. La série a développé des tas de choses inutiles mais aussi des tas de choses qui ne servent à mettre en valeurs que ses héros et c’est d’autant plus flagrant depuis la saison 5 et la formation du couple star.
Depuis la saison 5, des personnages comme Ryan et Esposito sont exposés de façon un peu différente, parfois même de façon ultra chaotique. Le seul truc intéressant dans cet épisode c’est la relation entre Ryan et Castle qui, sans être développée est utilisée de façon assez judicieuse. En effet, Ryan a appelé Castle quand il avait besoin d’aide.
Kate Beckett - « You texted Castle and not me? »
Kevin Ryan - « Well, when you have a crazy theory you don't call the voice of reason. »
Castle est donc une série qui parvient à utiliser son univers de façon judicieuse d’un côté mais pas forcément de l’autre. Du coup, cet épisode est un peu problématique. Il manque à mon sens de surprises mais aussi d’un scénario beaucoup plus étayé. J’ai une image de Ryan qui va surtout de paire avec son binôme, quelque chose de plus potache que la série n’exploite pas forcément très bien mais qu’elle exploite malgré tout. Même la relation entre Kevin et sa soeur n’est pas un aspect très bien exploité de l’épisode.
Note : 4.5/10. En bref, déçu de voir que Ryan est aussi mal exploité.