De qui parle-t-on ? :
Chanteuse et musicienne Française, active depuis 2007, de son vrai nom Stéphanie Sokolinski.
De quoi parle-t-on ? :
Soko abandonne la folk lo-fi pour nous faire découvrir un rock garage proche du style post-punk britannique des années 80.
Rythme :
- Je me suis endormi dans mon fauteuil
- Ne me perturbe pas quand je lis en même temps
- Mes pieds se mettent à bouger
- Je me lève et je fais la danse de l’épaule
- Mes enfants sautent comme des cabris dans la pièce
Le rythme est plus conséquent mais c’est surtout l’intensité de ces nouveaux titres qui nous donne l’envie de battre la mesure. Ocean of tears ou Temporary mood swings peuvent même nous entrainer dans un mouvement incontrolable.
Accessibilité :
- Après plusieurs écoutes je n’ai toujours pas saisi la mélodie
- Plusieurs écoutes sont nécessaires avant d’apprécier la mélodie
- Mélodie agréable mais sans aspérité
- Les refrains entrent directement dans ma tête
- Que des hits taillés pour les stades
Quelques écoutes pour digérer la surprise apportée par l’évolution de cette musique et encore quelques unes pour apprécier pleinement la variété de ces nouvelles chansons.
Audience :
- Musique que madame me demande de réécouter
- Peut-être écouté en famille sans déranger madame
- Madame s’en va quand je l’écoute
- Tellement bizarre que je fais attention d’être seul pour l’écouter
- Tellement bruyant que mes voisins ne me parlent plus
Le style plus rock attirera un autre public, mais ce nouvel album, comme le précédent d’ailleurs, conservera malheureusement une certaine confidentialité.
Qualité audiophile :
- J’ai l’impression que c’est mon voisin qui écoute l’album
- Le format MP3 n’altérera pas trop l’écoute
- S’écoute impérativement en format non compressé (CD ou autre)
Le chant susurré sur I thought Iwas an alien est ici libéré, la musique a pris de l’ampleur et la production aussi, l’écoute en format compressé est donc tout à fait acceptable.
Conclusion :
- Je l’ai écouté une fois mais c’est une fois de trop
- Après plusieurs écoutes j’ai du mal à m’y faire
- Je l’écoute facilement mais sans émotion
- J’ai beaucoup de plaisir à l’écouter
- Il tourne en boucle sur ma platine
I thought I was an alien s’était posé comme un ovni sur la planète rock lo-fi. Ces chansons mélancoliques, lentes, minimalistes démontraient déjà le savoir faire immense de Soko et annoncaient un avenir radieux pour la jeune Française.
La confirmation des espoirs entrevus était donc espérée avec l’arrivée de ce nouvel opus. My dreams dictate my reality est largement au-dessus des attentes. Soko prend un virage à 180 degrés, délaisse totalement le son lo-fi, enrichit fortement son instrumentation et accélère le rythme de sa musique. Les références cette fois ci sont plutôt à chercher du côté de Cure ou de Kristin Hersh et ses Throwing muses. Dans ses pérégrinations Californiennes la Bordelaise se permet même d’embarquer le trublion de la pop Américaine, Ariel Pink, sur deux titres. Si sur une de ses chansons elle se demande qui porte le pantalon, il est clair que pour sa part et la maitrise de sa musique la réponse est limpide.
Une nouvelle fois, une artiste Française, à l’instar de Phoenix, Woodkid ou Tahiti 80, connaitra un succès, certes tout relatif, à l’international plutôt que dans son pays natal. Soko a en effet plus de chances de se faire connaître en tant qu’actrice, avec des premiers rôles déjà remarqués dans Augustine ou Les interdits, que comme songwriter. Mais finalement quelle importance, ce monde est tellement vaste et ses cultures si différentes que le talent de Soko ne manquera pas de trouver un endroit où s’exprimer.