Il est difficile d'échapper à ce qu'il est convenu d'appeler un marronnier dans le jargon de la presse ("article ou un reportage d'information de faible importance meublant une période creuse, consacré à un évènement récurrent et prévisible").
Pour mémoire, le passage à l'heure d'été à cette même date concerne tous les pays de l'Union Européenne. Institués dans le but de réaliser des économies d'énergie, les changements d'heure se traduisent chaque année par le passage à l'heure d'hiver le dernier dimanche d'octobre et par le passage à l'heure d'été le dernier dimanche de mars.
Ce changement rituel depuis 1976 dans l'Union Européenne (depuis 1073 en France) donne lieu à des controverses récurrentes qui font le délice des commentateurs. Je n'échappe pas à cette règle, j'ai même eu l'audace de publier un article sur le sujet (à l'occasion du passage à l'heure d'hiver il est vrai) : Octobre - la France à l'heure d'hiverJe viens d'apprendre par ailleurs que ce changement avait déjà eu lieu au Canada et aux Etats-Unis le 9 mars dernier. Les réactions au Canada et en Amérique du Nord sont de plus en plus vives contre ces changement. Pour sourire un peu, je vous invite à faire un tour sur le Journal de Montreal : John Oliver: «L'heure d'été, pourquoi est-ce que ça existe encore?» (c'est en Anglais, mais la vidéo est très compréhensible).Bon changement d'heure !