Le samedi je viendrais faire vivre de nouveau une note. A moi de piocher dans les archives et dans un texte de la semaine du 23 au 29 mars 2014. Jérôme était en train de marcher, depuis il est arrivé. C'était dans la cadre des " lettres ouverte " le 24 mars 2014 [ici].
Faut dire que le seul moyen de se lever tous les matins sans se tirer une balle dans la tête c'est ce que tu fais en ce moment. T'as balancé ton costume noir, le rouge attire le regard, il stimule la libido il paraît. Faut dire qu'Antoine de Maximy le faisait avant toi de marcher avec du rouge.
Puis marcher c'est un moyen d'avancer. C'est même dommage que tu te donnes un objectif, le côté Rock'n'roll serait d'avancer sans but, sans un point à atteindre, le " marche ou crève " à la sauce Kerviel après celle de King. Tu faisais quoi Jérôme après avoir quitté ton job le soir ? Tu marchais ? Tu prenais le temps de contempler ? J'espère.
On ne va pas se le cacher Jérôme t'as une tronche à faire du cinéma. T'es beau. La beauté donne une dimension dramatique. Ta page Facebook porte les empreintes numériques des comptes féminins. J'ai toujours pensé que la joliesse engendre une qualité digitale.
T'as pas eu le temps de voter hier Jérôme. Trop loin d'un bureau de vote. La dimension politique et économique doit te sembler bien lointaine désormais. Aujourd'hui tu es un symbole. Un symbole de celles et ceux qui ne toucheront jamais du doigt un bout de vie que tu as connu.