Et voilà. Paul Walker a fait chauffé une dernière fois sa Skyline et nous a offert un dernier tour de piste à la hauteur de nos attentes, à en laisser du caoutchouc collé sur le bitume. Ce Fast and Furious 7 s’envole par l’humour, des situations encore plus dingues que l’opus précédent et une grosse couche de mélancolie.
Fast and Furious 7 c’est comme se faire un gros kiff, soit on assume, soit ce n’est pas la peine d’essayer si c’est pour ne pas apprécier à sa juste valeur le délire dans sa globalité. James Wan, habitué à faire des films qui font peur (comme Conjuring, pour ne citer que celui-ci) a su servir du 300% jouissif en barres. Mon seul et unique bémol, c’est qu’il est UN TOUT PETIT PEU moins barré que le sixième qui m’avait laissée pantoise beaucoup plus de fois. Mais je chipote, parce que cela ne m’a pas empêché de sortir des « oh pu**** ». James Wan apporte une réalisation plus léchée, notamment dans les prises de vue sur les combats avec son effet de renversement qui est tout bonnement génial, suivant la courbe engagée par la chute d’un corps, accentuant le côté « waouh » (j’avoue qu’en choix de mots, j’ai fait mieux). Certaines répliques méritent d’être cultes, vous savez, c’est typiquement le genre de phrase qu’on aimerait sortir au mec ou à la nana qui joue avec vos nerfs, et que sur le moment, on ne trouve pas. Faudrait que je les apprenne, pour ne pas être prise au dépourvu.
À part ça, Fast and Furious 7, c’est toujours du bon gros son, un casting qu’on adore retrouver, des voitures à donner une syncope à votre compte en banque et à vous brûler la rétine tant elles sont belles, des fesses et des bikinis dignes d’un clip de rap qui fera baver votre chéri, Dwayne Johnson hilarant, et un superbe hommage à Paul Walker qui vous fera tirer une larme.
J’aimerai que la saga s’arrête-là, car comme le dit si bien Dom (Vin Diesel) : « ça ne sera plus jamais pareil ». Moi j’ai pris un plaisir à peine coupable avec ce septième volet (comme avec les autres, mon objectivité vole en éclats avec les Fast), je pense que vous aussi vous allez prendre votre pied.
Rendez-vous sur le parking du cinéma le 1er avril.