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26 % des postes de haut management sont occupés par des femmes
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44 % des avoirs placés en assurance vie sont détenus par les 65 ans et plus
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RSA : 6 % de bénéficiaire en plus en 2014
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Défaillances d'entreprises : - 3,2 % sur un an
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La part du diesel est tombé à 59 %
A l’instar des tendances du marché de l’investissement en France, et comme anticipé dans le dernier Baromètre France Angels/BFM Business, le montant des investissements sur l’année s’est élevé à 36,5 M€ contre un peu plus de 41 M€ en 2013. Au total, 305 entreprises ont été financées et accompagnées au cours de l’année dernière. Une part significative de cette baisse s’explique par l’arrivée à terme de la capacité d’investissement de nombreuses Sociétés d’Investissement de Business Angels (Siba). Soumises à de nouvelles contraintes réglementaires depuis 2009 et 2011, les Siba ont enfin vu la législation s’assouplir ce qui va permettre de voir apparaître de nouvelles structures dès cette année. Les Business Angels ont permis aux entreprises qu’ils financent et accompagnent de bénéficier d’un montant global de financement de l’ordre de 110 M€. En constante progression, l’effet de levier sur ces investissements est aujourd’hui proche de 3,5. La prise de risque très en amont des Business Angels en faveur des startups convainc en effet les investisseurs individuels, les fonds d’amorçage, fonds régionaux de co-investissement et les banques régionales d’intervenir dans le tour de table. Outre cet effet de levier, l’apport financier initial des Business Angels dans les jeunes pousses a contribué à la création et/ou maintien de près de 3 000 emplois directs et indirects en 2014.
Les réseaux de Business Angels sont essentiellement implantés au cœur des grands bassins économiques de l’Hexagone : Ile de France (38 %), Auvergne & Rhône-Alpes (15 %), Languedoc-Roussillon / Midi-Pyrénées & PACA (12%), Bretagne (10 %), Pays de la Loire & Centre (9 %), Aquitaine / Poitou-Charentes & Limousin (7 %), la Champagne-Ardenne / Bourgogne / Franche-Comté / Lorraine & Alsace (7 %) et enfin Nord & Normandie (3 %). La répartition sectorielle des investissements indique une forte concentration dans le secteur du digital (51 %), suivi par la santé et les biotech (14 %), les biens de consommation (8 %), l’industrie et la chimie (7 %). Le reste se partage entre les services et transports (6%), l’énergie et les « cleantechs » (5%), les médias (3%), la mode (1%) et autres (5%).