Titre : Un océan d’amour
Scénariste : Wilfrid Lupano
Dessinateur : Grégory Panaccione
Éditeur : Delcourt
Date de parution : octobre 2014
224 pages
Que dire sur cette BD sans la dénaturer ? C’est parfois plus difficile de parler d’un livre qui nous a plu que d’un livre qui nous a déplu.
On peut expliquer pourquoi on n’a pas aimé, mais allez expliquer pourquoi vous avez aimé ! Pas simple…
On peut alors différer le moment de la critique en évoquant par exemple, la crainte que j’ai eu, en achetant cet album, de ne pas être capable d’apprécier. Oui, vous avez bien lu, capable ! Aucun texte, ça fait peur ! Je ne lis pas de BD depuis très très longtemps (depuis le temps que j’écris cette phrase, je me rends compte que les années passent…) et par conséquent, le support du texte est toujours important. Et là, voilà que Lupano n’a pas daigné écrire une seule ligne, pas le moindre petit bout de mot… pas même une onomatopée !
Ma première victoire fut donc de comprendre l’histoire rien qu’avec les images ! Il m’a fallu parfois revenir en arrière, rester quelques instants sur une vignette, voire plusieurs minutes, et même relire (pardon regarder) plusieurs fois les mêmes pages.
Le scénario est, comme d’habitude avec Lupano, extraordinaire. C’est inénarrable ! Les situations cocasses voire burlesques s’enchaînent pour notre plus grand plaisir. Et les deux personnages sont aussi attachants l’un que l’autre : une imposante bigoudène au grand cœur et un petit pêcheur malingre et bigleux, sans oublier la mouette !
C’est drôle, c’est vivifiant, dépaysant, c’est du grand Lupano et aussi du grand Panaccione, dessinateur que je découvre.
De la BD comme ça, j’en redemande !
Un petit aperçu des « tronches » :