C'est le printemps, les jupes des filles raccourcissent en même temps que les jours rallongent, tout comme d'autres choses dans les pantalons des garçons. Les premières chaleurs donnent soif et envie. Seulement voilà! Tu ne supportes plus de voir ces jus industriels et conventionnels, bourrés de désherbants et de pesticides, entassés dans ta cave après avoir croupi sous les néons dans les linéaires de la grande distribution. Des vins pourtant achetés parfois à vil prix, t'ayant donné l'impression de faire l'affaire du siècle, contrairement à d'autres, élaborés à la cool par des barbus feignants à cheveux longs, mi-babas, mi-hipsters, et qui coûtent un bras et s'arrachent à prix d'or dans les endroits branchés de la capitale. Ils sont en stock, mais tu ne peux plus les boire, même en peinture. Il existe pourtant une solution pour redonner de la buvabilité à un vin qui n'en a plus, voire jamais eu.