Qui lutte contre qui?
Les spécialistes des Nations Unies confirment que plusieurs factions, depuis plusieurs mois, sèment la pagaille sur place afin de forcer la guerre civile qui est aujourd'hui sur les rails. Deux des forces en conflits seraient les loyalistes au Président Abdrabbuh Mansour Hadi (qui a maintenant fui le pays) et les groupes rebelles chiites, un groupe appelé les Houthis. Si Hadi a fui, c'est principalement poussé par la menace Houthis.
Le prédécesseur d'Abdrabbuh Mansour Hadi, Ali Abdullah Saleh est resté politiquement plutôt influent. Il a donc , lui aussi ses adeptes. Voilà un troisième groupe. Enfin il y a un regroupement appelé Le comité de regroupement populaire, qui ne tient qu'à une seule chose: vivre en paix, tranquille.
Mais la tranquillité est nettement absente du Yémen en ce moment.
Les États Arabes du Golf ont accusé les Houthis d'être soutenu financièrement et en armes par l'Iran, ce que ceux-ci ont nié, se disant des supporters du Président Hadi, un sunnite.
Le Yémen est stratégiquement important car il accueille le Détroit de Bab al-Mandab, un passage maritime étroit reliant la mer rouge au Gold d'Aden, là où circule la large marchandise pétrolière mondiale. L'Égypte et l'Arabie Saoudite craignent qu'une suprématie Houthis ne viennent menacer la libre circulation qui les rend riches.
Les Houthis chiites contrôlent le gouvernement déserté du Yémen. mais n'est pas reconnu par les leaders du Sud et les gens influents sunnites. Le chaos règne en maître.
Et on pense qu'on a des problèmes ici...