Arrow // Saison 3. Episode 17. Suicidal Tendencies.
Va t-il rester quelqu’un sur cette terre qui ne sait pas qui est Oliver Queen ? C’est ce que je me demande étant donné que dans cet épisode, Ray Palmer va découvrir la véritable identité d’Oliver : The Arrow. Le seul problème pour Oliver c’est qu’il veut le dénoncer à la police afin qu’il fasse face à ses crimes et le seul problème pour Ray c’est qu’Oliver a bien plus qu’un ami dans sa manche. En effet, confronter Laurel au sujet d’Oliver est peine perdue. Confronter Felicity tout autant. J’aime bien la façon dont l’épisode ne perd pas de temps là dessus. Cette découverte n’est donc pas utilisée comme un cliffangher d’épisode à épisode mais simplement d’un acte de l’épisode à l’autre. C’est d’autant plus surprenant que cela permet aussi de rapidement nous mettre en conditions pour la suite de l’épisode. L’épisode fonctionne sur plusieurs terrains et le premier est celui de Ray. Le problème pour Ray est maintenant de prouver que Oliver est The Arrow sauf que ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile au delà du logiciel de traitement créé par Felicity et de son témoignage. C’est vrai, il ne va pas pouvoir aller bien loin avec ça. Mais j’aime beaucoup la façon dont la série révèle à Ray qui est Arrow car cela peut justement remettre en question pas mal de choses.
Et notamment la relation entre Felicity et Ray. Les sentiments de Felicity pour Oliver sont toujours aussi troublants. On ne sait pas vraiment sur quel pied danser avec elle. Elle a les pieds à la fois avec Ray mais d’un autre côté elle les a aussi avec Oliver. Elle est perdue en somme au milieu d’un triangle amoureux qui n’est pas nécessairement ce que Arrow a fait de plus efficace. Car ce n’est pas ce qui compte dans cet épisode, sauf peut-être la confrontation qui fait tout de même son petit effet, entre Felicity et Ray dès le début de l’épisode. Si j’ai apprécié que « Suicidal Tendencies » ne perde pas son temps, ce que j’aime encore plus dans cet épisode c’est le fait qu’il intègre énormément de choses. On n’a pas forcément le temps de cerner tout ce qui nous est mis sous les yeux mais globalement on en a pour notre visionnage. Certes c’est un épisode très riche en action, en informations, etc. mais c’est aussi un épisode qui fonctionne justement pour ça car l’on ne s’ennuie pas et que cela permet aussi de changer ce que l’on avait pour habitude de voir ces derniers temps. La série s’était tellement engourdie ces derniers temps que de voir un épisode avec autant de choses, j’apprécie énormément ce qui se passe.
Les flashbacks Deadshot étaient peut-être un peu too-much. Ce n’est pas bien grave mais je dois avouer que j’aime bien ce que Arrow parvient à faire à côté et notamment le cliffangher. Cet épisode est avant tout là pour nous préparer à quelque chose de beaucoup plus important. Ensuite, nous avons toute cette histoire de prise d’otages. Là aussi la série maîtrise plutôt bien son histoire d’épisode de la semaine. La série a tenté des tas de choses cette année mine de rien, pas toujours avec la plus grande réussite qu’il soit, mais Arrow se permet malgré tout de nous divertir comme il se doit. Car le divertissement est bel et bien présent, notamment grâce à cette prise d’otages et toute la scène d’action qu’il y a à la fin de l’épisode était parfaite dans ce sens là. En vouloir nous parler également des relations avec les personnages, nous avons droit au mariage de Diggle. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus mémorable dans l’épisode et pourtant, un mariage c’est tout de même quelque chose d’important. Surtout pour Diggle, un personnage qui vit dans l’ombre des autres personnages de Arrow. Je me demande ce qu’ils nous réservent pour les 5 derniers épisodes de la saison mais j’espère tout de même quelque chose de riche mais pas trop en histoires car la série s’est déjà montré tellement avare parfois, qu’elle a besoin d’un poil plus d’équilibre.
Note : 8/10. En bref, un épisode en forme, grâce à une utilisation parfois too-much des intrigues.