- que les marques cherchent souvent à se démarquer. Elles frisent donc l’oxymore, alors que l’occis, mort, lui, a plutôt les cheveux raides, comme le reste de son corps, d’ailleurs. Cette introduction faite, passons au sujet qu’elle introduit. Une marque britannique de sous-vêtements féminins a sorti une collection féministe pour dévoiler le corps naturel de la femme. A bas les subterfuges tels que les baleines, le push-up ou le rembourrage, vive les sous-vêtements confortables qui mettent en valeur les corps au naturel, c'est l'idée. La créatrice a même appelé ses modèles une semaine avant le shooting pour s'assurer qu'elles ne s'épilent pas et qu'elles apparaissent véritablement naturelles sur les photos. Elle voulait montrer ce à quoi une vraie femme ressemble, a-t-elle expliqué, avec des poils pubiens, des vergetures, de la cellulite et de l'acné. Plus naturel encore eut été de se passer de sous-vêtements. Mais c’est, peut-être, je m’avance un peu, moins vendeur. Que celui qui détient la vérité la relâche immédiatement, nous ne verserons pas de rançon !
- qu’il existe des moments si intimes que l’on préfère les vivre seul, isolé, derrière une porte, et verrou tiré. Ils sont si personnels qu’il est même souvent délicat d’en parler. Sur le panneau de la fameuse porte, on n’écrit parfois rien. De temps à autre, on y voit un code secret qui commence par W et se termine par C. A l’intérieur, de grandes questions existentielles se posent. Je ne vais en dévoiler qu’une ici, ce sera déjà beaucoup. Lorsqu’on doit le changer, doit-on placer le papier toilette feuille en avant ou feuille en arrière ? Ah, si on pouvait interroger Seth Wheeler, son inventeur, qui déposa le brevet en 1891 ! Fouillons, fouillons, fouillons, Seth a bien laissé une note quelque part. J’ai fouillé pour vous. Résultat. D’après son inventeur, le rouleau de papier toilette doit se dérouler par l'avant. Voilà. Sauf à croire que Seth était fou, ou blagueur, auquel cas il faudrait le placer dans l’autre sens. J’en frissonne. Que celui qui détient la vérité la relâche immédiatement, nous ne verserons pas de rançon !
- qu’il y a tellement de livres qui sortent chaque année que parfois, on ne sait plus quoi lire. Se replonger dans les années précédentes est une solution. Mais pourquoi pas l’année d’avant, puis encore l’antérieure ? Si on remonte jusqu’en 1908, on tombera sur La Folie de Jésus, de Charles Hippolyte Louis Jules Binet, médecin. On feuillettera. Et que lira-t-on ? On apprendra que Jésus était alcoolique. Le docteur Binet s’explique. Citons-le. De l'alcoolique, il avait la constitution médiocre, la faiblesse musculaire, la pauvreté des conceptions, du jugement et du raisonnement, les idées fixes, la déséquilibration intellectuelle, l'incohérence, les idées de grandeur, de persécution, mystiques, la déséquilibration émotive et sentimentale, la tristesse chronique, l'irrésolution, le manque d'énergie, l'impulsivité, la paresse, et le besoin de vagabonder. Ça se tient. Et si on imagine un caractère héréditaire à la pathologie, son père buvait peut-être aussi, lui qui construisit le monde en six petits jours. Est-ce l’alcool qui peut expliquer ce travail qu’on pourrait juger parfois bâclé ? Que celui qui détient la vérité la relâche immédiatement, nous ne verserons pas de rançon !
jeudi 26 mars 2015