Max | Vélasquez

Publié le 25 mars 2015 par Aragon

Comme Dali, c'était un génial pitre. Dali, son déférent, lui emprunte ses moustaches, ses antennes cosmogoniques, qu'il affine, c'est vrai, à l'extrême. Dali est un extrémiste de la peinture si Vélasquez est la peinture même. Comme Molière exactement à la même époque Diego Vélasquez utilise les puissants, les passe à la moulinette comme Jean-Christophe Averty (autre génial pitre) le fera avec les bébés un peu plus tard, comme si de rien n'était, même pas vu même pas pris. Le roi est toujours l'obligé du génie. Génie tout court. Génie des hommes vraiment libres. "La Liberté guidant le peuple" ce n'est pas le tableau de Delacroix qui la fixe pour l'éternité, c'est dans "les Ménines" que ça se passe...