Couverture de l'édition du 24 février
(c'est moi qui ai flouté les visages des coptes assassinés dans la manchette de gauche,
les Sud-Américains n'ont pas nos pudeurs en la matière)
Le cardinal s'était exprimé pour la première fois en cette qualité et en compagnie du nouveau cardinal argentin (non électeur, lui) dans l'édition du 24 février 2015 de Vida Nueva, une revue catholique de l'Amérique du Sud hispanophone, ce qu'on appelle là-bas le Cono Sur (Colombie, Venezuela, Pérou, Bolivie, Equateur, Chili, Argentine, Uruguay), une revue spécialement engagée dans les questions pastorales.
L'article de L'Osservatore Romano
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Vous aurez noté le mate dans la main du cardinal !
Pour un évêque uruguayen, c'est bien la moindre des choses
L'archevêque de Montevideo y rappelle la nécessité pour l'Eglise d'aujourd'hui de parler aux gens avec humilité si elle veut être entendue, dans des pays où une certaine partie du clergé a trop souvent voulu dominer la société. Or l'Uruguay est sans doute l'un des pays du continent où la sécularisation de la société a fait le plus de progrès, où l'Eglise a perdu le plus d'influence temporelle, comme on le voit dans la politique sociétale qui a été menée dans ce pays par Pepe Mujica pendant tout son quinquennat qui vient de s'achever : légalisation du cannabis, dépénalisation de l'avortement et ouverture du mariage aux couples homosexuels, mesures dont j'ai parlé en leur temps dans ces colonnes (cliquez sur le mot-clé Uruguay, dans le bloc Pour chercher, para buscar, to search).
Pour aller plus loin : lire l'article de Vida Nueva.