La recherche s’est centrée sur les protéines citrullinées, un biomarqueur déjà associé à la polyarthrite rhumatoïde, dès le stade précoce dans la mesure où les patients atteints présentent des anticorps anti-protéines citrullinées. Les chercheurs montrent que des niveaux élevés de ce biomarqueur sont également associés à l’arthrose à stade précoce.
A partir de là, les chercheurs ont construit un algorithme reposant sur les niveaux de protéines citrullinées (CP), des anticorps anti-CP, et d’une substance osseuse dérivée, l’hydroxyproline.
Ils montrent, qu’avec un seul test ils sont alors capables de détecter et de spécifier les principaux types d’arthrite aux premiers stades, avant même que la maladie ne cause des dommages.
Faire la distinction avant les premiers symptômes entre PR et arthrose : Le Dr Naila Rabbani de l’Université de Warwick et auteur principal de l’étude espère que le test permettra d’apporter, à stade précoce, un traitement adapté, car, il permet en particulier de faire la distinction entre la polyarthrite rhumatoïde caractérisée dès le stade précoce par des anticorps dirigés contre les PC, au contraire de l’arthrose.
Source: Scientific Reports 19 March 2015 doi:10.1038/srep09259 Biomarkers of early stage osteoarthritis, rheumatoid arthritis and musculoskeletal health