Selon futura-sciences, les fullerènes se montreraint toxiques. Des chercheurs de l’Université de Calgary ont effectué des simulations numériques montrant comment la star scientifique de ces dernier temps la C60 ou molécule "ballon de football" (pas de relation avec l'Euro 2008...) pouvait pénétrer à l’intérieur des cellules.
Cette fièvre causée par l’exploration et les promesses du nanomonde ne doit cependant pas faire oublier les dures réalités : nanotubes et fullerènes ont un potentiel toxicologique certain. Dans le cas des nanotubes, une étude récente a d’ailleurs démontré que certains d’entre eux induisaient des effets similaires à ceux des fibres d'amiante et donc un risque de cancer. Dans le cas des fullerènes, certaines études montrent que ces nanoparticules en forme de ballon de football peuvent passer la barrière hémato-encéphalique, la membrane qui sépare la circulation sanguine et le liquide céphalo-rachidien (le fluide dans lequel baigne le cerveau et la moelle épinière). Quand on sait que cette barrière évite le passage d'un certain nombre de bactéries ou de toxines dans le cerveau, on mesure les risques possibles des nanoparticules. Cela peut toutefois être un avantage, car la barrière empêche aussi certains médicaments de pénétrer, des fullerènes pourraient donc jouer le rôle de transporteur.
Le resultat des travaux sur la toxicité des fullerènes du Pr biologiste Peter Tielemanavec a ete publi dans Nature Nanotechnology.
L'enjeu est crucial quand on sait que les nanotechnologies s'invitent partout même dans notre assiette (nanotechnologie : nanoproblème ? )et que les fullerènes, ces molécules cages, pourraient dans un avenir proche faire partie de notre environnement quotidien, car elles pourraient par exemple résoudre le stockage de l’hydrogène de nos futures voitures.