Quand la fente de la nuit révèle l’aube
le vent s’amuse à tresser les cheveux des arbres
il joue avec le restant d’étoiles
Toi tu poses ton pied dans le jour
tu picores l’ombre
tu pourfends les fumées de l’âme
tu es dans cet intervalle un homme de trop
Tu illumines la poussière du temps
tu étreins l’arbre
et le jour fleurit dans ta main
Jean-Pierre Brèthes