David Bowie-Hunky Dory-1971

Publié le 24 mars 2015 par Numfar

En été 1971, Bowie signe avec RCA et s'associe avec un groupe de musiciens solides, les futurs Spiders From Mars, qui sont rejoint par un musicien qui monte: Rick Wakeman.

Rick Wakeman, à l'époque claviers chez les Strawbs, groupe folk évoluant vers un rock progressif épique, hésite entre rejoindre officiellement le groupe de Bowie ou le groupe qui fait le plus parler de lui à l'époque, l'étoile montante du rock progressif: Yes.

Si Wakeman participera aux séances du nouvel album de Bowie en été 1971, il préfèrera rejoindre Yes qui atteindra rapidement le statut de l'un des meilleurs groupes des seventies.

En décembre 1971, sortie du quatrième Bowie: "Hunky Dory", produit par David Bowie et Ken Scott.

Changes (David Bowie)

Oh! You pretty things(David Bowie)

Eight line poem(David Bowie)

Life on Mars?(David Bowie)

Kooks(David Bowie)

Quicksand(David Bowie)

Fill your heart (B.Rose-P.Williams)

Andy Warhol(David Bowie)

Song for Bob Dylan(David Bowie)

Queen bitch(David Bowie)

The Bewlay brothers(David Bowie)

Musiciens:

David Bowie: chant, guitare, saxo, piano

Mick Ronson: guitare, claviers

Mick Woodmansey: batterie

Trevor Bolder: basse

Rick Wakeman: claviers

Sans aucune contestation, le plus bel album de Bowie, un album très intimiste, agrémenté de superbes parties de piano de Wakeman.

L'album n'obtient pas trop de succès à sa sortie, mais il est porté aux nues par les critiques et fans.

Après le triomphe de "Ziggy Stardust", "Hunky Dory" montera à la 3e place des charts anglais et à la 93e place aux USA.

Idem pour les singles, qui ne marcheront qu'après "Ziggy": "Changes" (#66 US) et "Life on Mars?" (#3 UK).

Cet album, comme les suivants, a influencé des générations d'auteur/compositeur/interprète avec ses chansons à coeur ouvert, d'une sensibilité rare et à fleur de peau.

Que Bowie parle des changements de l'époque et de la montée du glam rock dont il ne va pas tarder à être la star dans "Changes", qu'il parle à son jeune fils Duncan dans "Kooks", qu'il paie ses hommages à "Andy Warhol", Bob Dylan ou Lou Reed dans "Queen bitch", qu'il parle de science fiction ("Oh you pretty thing" ou "Life on Mars" qui préfigurent Ziggy) ou qu'il parle de sa relation avec son frère dans "The Bewlay Brothers", Bowie frappe juste.

Ses chansons possèdent une intensité et une beauté qui vous retournent l'âme.

Si "The Man Who Sold The World" était son premier grand album, "Hunky Dory" frappe encore plus fort et reste pour les fans hardcore, le plus bel album de cet artiste unique.

Six mois après la sortie de ce disque, Bowie devient la plus grande star de l'île de Bretagne.

© Pascal Schlaefli

Urba City

24 Mars 2015

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