- que le premier tour des élections départementales s'est déroulé dimanche. La participation a atteint un peu plus de 51%, plus qu'en 2011, alors que les sondages prédisaient une abstention record. L’erreur est sondagière. Les chiffres disent que la droite est arrivée en tête, devant la gauche qui, malgré un faible score du PS, paraît limiter la casse, elle aussi pourtant prévue, et loin devant le Front national qui n'atteint pas les sommets également prévus par les sondages. Donc ? Que penser des déclarations d’avant-suffrage, souvent induites, inférées, aiguillonnées par les fameux sondages ? Ont-elles influé sur les résultats, auquel cas les sondages quelque peu erronés seraient eux-mêmes responsables de cette influence par sorte d'effet papillon ? Faut-il les taire, ne plus en faire, font-ils partie du jeu, sont-ils nécessaires à la campagne ? Le plus simple, quand on ne connaît pas les réponses, est de ne poser que les questions !
- que ce paragraphe ne va pas concerner que les parisiens. Hier, c’était jour de circulation alternée, pour Paris et la petite couronne. Aujourd’hui, c’est fini. Les véhicules dont l’immatriculation est impaire avaient le droit de rouler. Alterner veut dire se succéder tout à tour. Mais puisque ça s’arrête, la circulation n’aura rien eu d’alternée, mais aura été plutôt partiale. Par solidarité, les voitures impaires doivent-elles rester au garage ce jour pour laisser les paires rouler plus facilement ? Et pourquoi donc cette circulation singulière ? Et pourquoi seulement pour les parisiens ? A cause du pic de pollution, sur Paris, afin de le réduire. Un jour avec, d’après la Préfecture de Police, la longueur moyenne des bouchons réduite de 25 à 40%, et tout va mieux. Il suffira désormais de scruter les pics, en France, et son calendrier, pour savoir quand on pourra rouler, sauf à avoir deux véhicules. A moins que le gouvernement ne trouve meilleure solution pour faire baisser la pollution. 2803 automobilistes ont écopé d'une amende de 22 € hier. Ça fait un petit pécule pour commencer à financer des études sur la recherche de solutions, non ? Le plus simple, quand on ne connaît pas les réponses, est de ne poser que les questions !
- que la compagnie aérienne privée chinoise Hainan Airlines a effectué son premier vol commercial en utilisant un mélange composé pour moitié de kérosène et de biocarburant constitué à partir d’huile de fritures provenant des cuisines chinoises. Alors, sous quel angle prend-on l’info ? On se demande s'il est tombé ou non ? Il n'est pas tombé ! On fait des blagues à base nems ou de viande de chien, ou on tient compte du double fait que les biocarburants réduisent les émissions de CO2 de 50 à 80 % et que le recyclage des huiles de cuisson est une bonne chose ? Ajoutons-nous que celle produite chaque année en Chine permettrait de fournir, après traitement, jusqu’à 1,8 milliard de litres de biocarburant ? Doit-on imaginer que les compagnies pétrolières, qui verraient leur manne fondre comme neige au soleil, vont sortir des études montrant la dangerosité du savant mélange évoqué plus haut qui, visiblement, ne fait pas voler plus bas ? Le plus simple, quand on ne connaît pas les réponses, est de ne poser que les questions !