Comme
le disait si bellement notre si regretté Horacio Ferrer,
"le
24 juin 1935, la seule expérience qu'il lui restait à vivre,
c'était mourir et renaître."
(traduction
© Denise Anne Clavilier)
El
24 de junio del 1935,
la
única experiencia
que
le quedaba por vivir
era
morir y renacer (1)
Au
mois de juin, l'Argentine et une bonne partie de l'Amérique latine
va fêter (je dis bien fêter et non pas commémorer) le passage à
l'immortalité (c'est l'expression requise) de Carlos Gardel.
Le
musée qui porte son nom à Buenos Aires et qui est installé dans
les murs de la maison qu'il habita dans la capitale argentine ouvre
donc la saison, ce jeudi 26 mars 2015, à 18h30, par une conférence
sur le départ de Carlos Gardel de New-York à la fin mars 1935. Il
aurait voulu emmener avec lui sur la fin de sa tournée mondiale un
jeune bandonéoniste rencontré dans le port nord-américain, un
certain Astor Piazzolla. Le père s'y opposa, il trouvait son fils
trop jeune pour partir seul, sans ses parents, sur les routes du
monde...
Carlos
Gardel devait périr, le 24 juin, à Medellín, dans une collision
d'avions au sol. Et avec lui presque toute son équipe, à
l'exception de deux hommes qui survécurent quelques années.
Jeudi,
c'est le journaliste et critique musical uruguayen Alfredo Dighieri
qui nous racontera cet épisode crucial de cette tournée triomphale
et fatale. Alfredo Dighieri s'est fait connaître par son émission
de radio, Así es Carlos Gardel (Portrait de Carlos Gardel).
Entrée
libre comme d'habitude, Museo Casa Carlos Gardel, rue Jean Jaurès 735.
(1)
Buenos Aires es Gardel, Elogios al Rey del Tango, textes de Horacio
Ferrer, photographies de Rafael Wollmann, Editorial Atlandida, 1995, p 54