Après la cassette Perpetual Dirt parue l’année dernière via Goaty Tapes (lire), Apostille – projet multidimensionnel et solitaire de Michael Kasparis – sortira Powerless sur Night School Records le 27 avril prochain. Celui qui tire les ficelles du label sur lequel parait son premier véritable disque (lire), et qui s’est donc permis le luxe de graver dans la profondeur de son sillon les estimables voix de Molly Nilsson, Julia Holter, Mara Barenbaum de Group Rhoda ou encore celle de Suzy Soundz de The Space Lady avant d’asséner son tintamarre flirtant avec un synth-punk aux résonances industrielles et new-wave, expose par ce biais l’incroyable diversité que recèle les méandres de son cerveaux, sorte de dialogue triangulaire psycho-maniaque entre Frank Tovey, Alan Vega et Genesis P-Orridge, avec en toile de fond cette Ecosse accueillante mais impénétrable et un penchant plus qu’avéré pour une électronique dure sur l’homme. A l’affiche d’une soirée Hartzine à l’Espace B lundi 30 mars prochain avec Happy Meals et Night Riders à ses côtés (Event FB), celui qui banane avec Luke Younger du bon vieux punk des familles au sein The Lowest Form, offre ci-après The Collector à la vindicte populaire. Qu’on lui en rende grâce.
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