Les personnels des équipements sportifs municipaux étendent leur mouvement aux mercredis et Hidalgo les menace de ... privatisation !
Depuis plus d'un an, les agents de la Direction de la jeunesse et des sports de la Ville de Paris sont en grève pour la revalorisation de leur prime dominicale. Ils ont décidé de durcir le mouvement, nous apprend l'AFP.
"Les agents de la Direction de la jeunesse et des sports (DJS) de la Ville de Paris, en grève le dimanche depuis plus d'un an pour obtenir une revalorisation de leur prime dominicale, ont décidé vendredi de durcir leur mouvement et de l'étendre au mercredi, a-t-on appris de source syndicale. « Nous allons déposer un préavis de grève pour le mercredi à partir du 1er avril », a expliqué à l'AFP Xavier Monrose, délégué syndical FO.
Les agents avaient déjà décidé le 12 février d'étendre leur mouvement au samedi. Les agents sont mécontents des dernières propositions de la Ville: une prime supplémentaire de 369 euros par an en moyenne, modulée en fonction de l'indice, soit environ 30 euros par mois. « Cela fait un an que nous sommes en grève. Au bout d'un an, nous ne pouvons pas nous contenter de cela », a dit M. Monrose. Les syndicats demandent désormais une prime de 1 000 euros par an, quel que soit l'indice.
Les agents de la DJS - agents techniques des piscines, stadiers... - ont entamé le 23 février 2014 à l'appel d'une intersyndicale CGT-FO-Supap/FSU-SUD une grève perlée, qui concerne chaque dimanche environ un quart des 400 agents censés travailler ce jour-là dans les 287 équipements sportifs de la Ville, selon cette dernière. En moyenne, chaque dimanche, 50% des piscines et 20% des équipements sportifs ne peuvent ouvrir leurs portes, estimait la Ville en février.
Lundi, Hidalgo avait durci le ton vis-à-vis des grévistes. « Cette grève est un problème majeur pour les Parisiens (...). Cette grève les prend en otage, et moi je ne peux pas continuer à accepter cela », avait-elle déclaré au cours d'un déjeuner avec la presse. Et, laissant planer la menace d'une privatisation : « Quand les Parisiens me disent qu'ils voudraient que je privatise les piscines, je ne suis pas d'accord avec eux, parce que je défends le service public. Donc pour qu'on n'arrive pas à des excès comme celui-là, je pense qu'il est temps de sortir par le haut et raisonnablement », avait-elle affirmé."
Brrr ...